La députée-maire de Gohitafla, Naya Jarvis Zamblé, se déclare favorable à une loi interdisant l’accès à la propriété foncière urbaine aux non-nationaux. Pour elle, « trop c’est trop », comme elle l’a exprimé sur les réseaux sociaux. Elle affirme être profondément préoccupée par la crise foncière qui secoue notre pays, notamment l’affaire « Djorogobite-2 ».
« Des familles entières, des travailleurs honnêtes, sont aujourd’hui victimes d’un système foncier gangrené par la corruption et l’injustice », dénonce-t-elle. Elle ajoute : « Il est inadmissible de voir des familles ruinées et des vies brisées à cause de la corruption et de l’impunité qui règnent dans certains services de l’administration. Des individus véreux, motivés par l’appât du gain, n’hésitent pas à spolier des citoyens honnêtes de leurs biens, les laissant dans le désespoir. »
La parlementaire Naya Jarvis Zamblé interpelle « solennellement les ministères concernés, notamment celui de la Construction et celui de la Justice, afin qu’ils prennent leurs responsabilités et garantissent un traitement équitable des litiges fonciers. »
Elle rappelle également que la loi ivoirienne distingue deux types de foncier : le foncier rural, qui est strictement réservé aux Ivoiriens. Cette loi interdit aux étrangers d’acquérir des terres rurales, afin de préserver notre patrimoine foncier agricole. En revanche, le foncier urbain est ouvert aux non-nationaux. Cette faille juridique a permis à de nombreux étrangers de s’approprier des terrains en ville, souvent de manière frauduleuse ou spéculative, au détriment des Ivoiriens. C’est pourquoi elle estime qu’il est temps de défendre « nos intérêts nationaux et de veiller à ce que les richesses de notre pays profitent d’abord à nos concitoyens. »
Enfin, elle lance un appel « solennel au président de la République afin qu’il se saisisse personnellement de ce dossier aux proportions alarmantes, qui s’apparente désormais à un véritable drame national. »
Modeste KONÉ
pressecotedivoire.fr
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