Bessikoi, Djorobité…Komé Bakary: Les décisions de justice et des vérités ignorées

Stop au lynchage médiatique populaire, place à la justice. Komé Bakary, homme d’affaires et gestionnaire foncier, est au cœur d’une tempête médiatique. Pourtant, les décisions de justice ne sont pas en sa défaveur, en plus des actes administratifs. Pourquoi est-il alors la cible de critiques ? Après avoir été déboutée par la justice en janvier 2025, Dame Traoré a choisi les réseaux sociaux pour attaquer Komé Bakary. En réalité, Komé Bakary, est accusé à tort, selon des documents mis à la disposition de médias par son conseil juridique. Décryptage et éclairage sur un lynchage médiatique.

blank

Un homme sous les projecteurs

Komé Bakary est connu dans le petit monde des affaires foncières en Côte d’Ivoire. Gestionnaire chevronné, il a toujours œuvré dans le respect des lois et des procédures administratives. Pourtant, aujourd’hui, son nom est synonyme de polémique. Accusé par l’imam Ali Cissé et Dame Traoré, et d’autres personnes n’ayant jamais eu affaire à lui, mais qui ont pris fait et cause pour ses adversaires, Komé Bakary est devenu malgré lui le symbole d’une justice bafouée et d’un lynchage médiatique orchestré. Mais qui est vraiment Komé Bakary ? Et pourquoi cette affaire mérite-t-elle d’être clarifiée ?

blank

Komé Bakary, un homme de loi et d’ordre et non de magouilles

Komé Bakary n’a jamais caché ses activités. Gérant de la société KOTIMEX-CI IMMOBILIER, il intervient dans la gestion et la récupération de terrains pour le compte de propriétaires légitimes. Ses actions sont encadrées par des contrats de prestation de services et des mandats spéciaux, signés en bonne et due forme.
Prenons l’exemple de son partenariat avec Madame Mambo Ba Pauline, héritière de la famille Mambo Yapo. En 2017, un mandat spécial lui a été confié pour recouvrer des parcelles situées à Djorogobité II. Ce mandat lui donne toute la légitimité pour agir. Les transactions financières associées à ces opérations sont documentées et transparentes. Un chèque de 4 000 000 FCFA, émis à l’ordre de Mambo Koidio Jean-Hine Vianney, en témoigne. Komé Bakary agit donc dans un cadre légal et régulier. Alors, pourquoi est-il aujourd’hui la cible de critiques ?

blank

L’affaire Dame Traoré : une défaite judiciaire transformée en bataille médiatique

Dame Traoré qui avait saisi le tribunal d’Abidjan pour revendiquer la propriété d’un terrain, perd le procès. En effet, après examen des preuves, la justice a rejeté sa demande. Son assignation en revendication de propriété a été initiée en 2024 et le jugement sanctionnant cette action a été rendue le 9 décembre 2024.
Loin de s’incliner, elle a choisi de contourner la décision judiciaire en lançant une campagne sur les réseaux sociaux. Ses publications, teintées de pleurs , d’émotion et de nationalisme pour ne pas dire de xénophobie , ont rapidement suscité l’indignation. Cela a même donné lieu à une sorte de « tribunal populaire », une réalité floue et dangereuse qui remet en cause l’intégrité de la justice ivoirienne.

Pourtant, les faits sont clairs : Dame Traoré n’a pas fourni les preuves nécessaires pour étayer ses revendications. La justice a tranché, mais elle refuse de l’accepter. Pour rappel, après avoir constaté le tripatouillage du guide, Komé Bakary avait porté plainte contre Setafa Keita pour faux et usage de faux. Interpelé et déféré au Parquet du Tribunal du Plateau, il a été inculpé par le juge et placé sous contrôle judiciaire. Alors qu’il est sensé avoir cédé le terrain à Dame Traoré, celle-ci n’intervient pas dans cette procédure pénale pour faire valoir ses supposés droits. Pendant que son acolyte est inculpé, elle saisit le tribunal au civil pour revendiquer la propriété du terrain querellé. Le Tribunal rend son jugement sur cette affaire le 09 décembre 2024 en la déboutant de son action. C’est alors qu’elle se rabat sur les réseaux sociaux au lieu d’utiliser les voies de droit qui existent.

Résumé de la Décision de Justice
Contexte de l’affaire
Madame Traoré Assetou épouse Amon a assigné Monsieur Komé Bakarydevant le Tribunal de Première Instance de Bingerville en matière civile, dans un litige portant sur la propriété d’un terrain situé à Bessikoi, commune de Cocody.
Décision du Tribunal
Après analyse du dossier, le tribunal a rejeté la demande de Madame Traoré Assetou, considérant que Monsieur Komé Bakary est le propriétaire légitime du lot N°1294 îlot 135, conformément à l’arrêté de concession définitive délivré par le Ministère de la Construction, de l’Habitat et de l’Urbanisme.

Le mandat pour agir au nom de la famille.
blank

Motivation du Jugement
L’arrêté de concession dont dispose Monsieur Komé Bakary est un acte administratif bénéficiant du privilège de l’inattaquabilité, sauf annulation par le Conseil d’État.
Madame Traoré Assetou ne peut donc contester la propriété du terrain, en l’absence d’une décision d’annulation de l’acte administratif.
Condamnation aux dépens
Madame Traoré Assetou a été déboutée et reconnue mal fondée dans son action principale.
Elle est condamnée aux entiers dépens de l’instance, ce qui signifie qu’elle devra supporter les frais de justice.

Conclusion

La décision du tribunal confirme la légitimité de la propriété foncière de Monsieur Komé Bakary sur le terrain litigieux. Madame Traoré Assetou ne peut revendiquer ce lot sans une annulation administrative préalable.]
Face a une telle situation, ne faut-il pas poursuivre la procédure pour faire annuler l’ACD au lien d’en appeler au tribunal populaire, ou attendre des exploits de la justice

L’imam Ali Cissé et les contradictions de la famille Mambo

L’imam Ali Cissé, quant à lui, revendique un terrain faisant partie du patrimoine de la famille Mambo. Or, en 2017, les héritiers de Mambo Yapo ont signé une convention avec Komé Bakary, lui confiant la gestion de leurs parcelles. Une procuration spéciale, signée de façon régulière et légale, témoigne de cela. Pourtant, un porte-parole de la famille Mambo a nié connaître Komé Bakary, malgré les réunions tenues avant la signature de la convention. Cette contradiction soulève des questions : pourquoi cette famille semble-t-elle divisée ? Et pourquoi Komé Bakary est-il pris pour cible alors qu’il agit en toute légalité ?

blank

Deux décisions de justice en faveur de Komé Bakary

Contrairement aux accusations portées contre lui, Komé Bakary a bénéficié de deux décisions de justice en sa faveur. Ces décisions, rendues par des tribunaux compétents, confirment qu’il agit dans le respect des lois et des procédures. La deuxième débouté Dale Traoré et la premier débouté celui qui avait cédé le terrain Dame Traoré . Comment une personne ayant été mise aux arêtes, et étant sortie des revendications de propriété d’un terrain , peut-elle être la source des droits de Dame Traoré.

La situation générale et le contexte de Bessikoi, Djorobité

En 2016, la Cour suprême a statué que le chef de Djorobité était compétent pour signer les attestations sur les terrain de Djorobité et de Bessikoi. En 2017, cette décision a été réaffirmée, précisant que le chef d’Abobo Baoulé ne pouvait pas signer d’attestations sur ce terrain.

Le lynchage médiatique, une menace pour la justice

L’affaire Komé Bakary met en lumière un phénomène inquiétant : le lynchage médiatique. Au lieu de respecter les décisions de justice, certains préfèrent manipuler l’opinion publique pour obtenir gain de cause.

Cette stratégie est dangereuse. Elle remet en cause l’intégrité de la justice ivoirienne et encourage l’anarchie. Si chacun choisit de contourner les tribunaux pour créer des « tribunaux populaires », où irons-nous ?

Oui au débat, mais stop lynchage médiatique, place à la justice, dans une vigilance accrue.

L’affaire Komé Bakary est bien plus qu’un simple conflit foncier. C’est un test pour notre système judiciaire et notre société. Si nous laissons l’émotion et les réseaux sociaux dicter la vérité, nous risquons de perdre ce qui nous unit : le respect des lois et des institutions. Komé Bakary mérite mieux que ces accusations infondées. Il est temps de mettre fin à ce lynchage médiatique et de redonner à la justice la place qui lui revient, au-delà des actes administratifs délivrés, car Komé Bakary n’a pas bénéficie que d’actes administratifs. Il ne faut pas oublier d’exclure de la demande d’arrêt du lynchage, le ministère de la construction. Car même s’il est le lead en matière foncière, le ministère de la construction n’est pas le seul. Le cadastre , les impôts , les chefs de villages, les propriétaires terriens , les maires, les préfets , et bien sûr les populations qui sollicitent les terrains et qui entrent en conflits, sont au cœur de la chaîne du foncier. Ce sont des parties prenantes, à ne pas négliger chacun agissant selon des intérêts et affirmant avoir raison.

Charles Kouassi

Commentaires Facebook

Laisser un commentaire