Le pardon de Blé Goudé depuis Dabakala: « Tous ceux à qui j’ai fait du mal, je vous demande pardon»

Par Jean Bavane Kouika

En tournée de paix, de cohésion sociale et de partage de valeurs dans la région du Hambol, dans le nord de la Côte d’Ivoire, du 20 au 22 février 2025, Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), a animé un meeting à Dabakala, le vendredi 21 février.

Un meeting au cours duquel, l’ancien pensionnaire de Scheveningen, un établissement pénitentiaire de La Haye, a fait son méa-culpa en demandant publiquement pardon à tous ceux à qui il a fait du tort de quelque manière que ce soit.

« Depuis le Hambol, depuis Dabakala, tous ceux en Côte d’Ivoire, à qui j’ai fait du mal, je vous demande pardon », a lancé le président du Cojep devant un nombreux public venu voir, écouter son message de paix, de cohésion sociale et partager les valeurs qu’il veut inculquer aux populations.

Le pardon apaise, libère, a-t-il appuyé, avant d’inviter les uns et les autres à aller partout demander pardon à tous ceux, volontairement ou pas, qu’ils ont offensé.

« Ne disons pas  »je ne demande pas pardon ». C’est de l’orgueil. L’on ne dirige pas avec l’orgueil. Allez partout demander pardon. Car nous sommes tous de la même famille, d’une seule nation. Nous sommes des frères et soeurs d’un même pays. J’avais promis, il fallait que je vienne vers mes frères du nord pour leur demander pardon », a soutenu Charles Blé Goudé.

Insistant, il a dit : « Si un seul mot de ma bouche, un seul acte avéré ou pas de ma part, a pu choquer quelqu’un d’entre vous sous ces bâches, dans cette foule… je suis venu, avant de parler de paix, vous demander pardon. C’est pour cette raison que je me suis déplacé. J’aime assumer ce que je fais. Je ne suis pas celui qui dit une chose la journée et la nuit fait autre chose. Je me suis déplacé moi-même pour venir vous demander pardon ».

Il a souligné que lorsque Dieu donne le pouvoir à quelqu’un, c’est une mission qui vient de lui être confiée. Ce dernier ne doit pas l’utiliser pour écraser les plus petits. « Toi qu’il a mis au sommet, il te met en mission pour que tu tires les autres vers le haut, pour que tu les protèges. Je suis là pour vous protéger, vous rassembler », a-t-il mentionné.

« Je suis venu en tant qu’une aiguille pour coudre ce qui a été déchiré »

Après Dabakala, le vendredi 21 février 2025, dans le cadre de sa tournée de paix et de réconciliation dans la région du Hambol, Charles Blé Goudé a déposé sa valise à Katiola sur le terrain HKB, l’après-midi de ce samedi 22 février 2025. Où l’attendaient des populations venues en masse pour certaines l’écouter, pour d’autres, le découvrir et connaître cet homme qui depuis son retour de La Haye, parcourt le pays pour parler de paix.

Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), en messager de paix, a, lors de sa prise de parole, appelé à la paix, au rassemblement, à la cohésion sociale. Afin que la Côte d’Ivoire qui est un pays et non une nation, le devienne. C’est-à-dire les personnes vivant dans ce pays doivent former une communauté, partager la même histoire, culture, les mêmes traditions, tout en prônant la paix.

« Je suis venu en tant qu’une aiguille pour coudre ce qui a été déchiré. La Côte d’Ivoire a été déchirée. Il fallait un homme politique pour prendre ce courage et parcourir tout le pays pour parler de paix, de cohésion », a déclaré Charles Blé Goudé.

Et d’ajouter qu’il n’est pas dans le nord pour leur demander de voter pour lui, ni d’adhérer à son parti politique, le Cojep. Plutôt, il est sur les terres des peuples Tagbana et Djimini pour la paix, la réconciliation. Et leur demander de se rassembler pour une Côte d’Ivoire forte.
Fratmat

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