Le directeur régional des Mines du district autonome de Yamoussoukro et du Bélier, M. Dabah Innocent Sika, a salué, jeudi 20 février 2025, les résultats concrets du suivi de la politique d’exploitation minière artisanale à petite échelle (EMAPE) dans la région.
« Nous avons produit près de 194 kg, ce qui représente environ 26% de la production nationale dans le domaine des petites mines, la production nationale étant de 720 kg », a déclaré M. Dabah en marge d’un atelier qu’il a organisé jeudi à Yamoussoukro.
Pour amplifier ces résultats, la direction régionale prévoit d’intensifier en 2025 les contrôles sur les sites d’exploitation, afin de s’assurer du respect de la réglementation minière.
« En termes de permis d’exploitation, nous avons près de 20 autorisations, mais malheureusement, elles ne sont pas toutes en production. Et c’est là le premier défi : comment faire en sorte que celles qui ne sont pas encore en production le soient », a indiqué le directeur régional.
Il a également encouragé les populations ivoiriennes à s’intéresser à l’activité d’orpaillage, une activité lucrative qui pourrait, selon lui, soutenir l’agriculture.
« L’orpaillage illicite a terni l’image de l’activité minière. C’est pourquoi certaines populations sont réfractaires. Mais je le dis et je le répète : l’activité minière n’est pas incompatible avec l’activité agricole. On peut utiliser les ressources générées par l’activité minière pour financer l’agriculture, car une activité minière bien encadrée aboutit nécessairement à la réhabilitation des sites, qui peuvent alors devenir propices à l’agriculture ou à l’élevage », a-t-il souligné.
Le préfet de Yamoussoukro, M. Coulibaly Gando, a quant à lui mis en avant la place croissante de l’exploitation minière dans l’économie ivoirienne. « Si l’on suit de près l’évolution, on peut affirmer qu’à terme, les deux piliers de l’économie ivoirienne seront l’agriculture et le secteur minier », a-t-il conclu.
(AIP)
gso/zaar
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