Un autre complot par Emballo qui veut ainsi tenir le Président DSP en otage par le biais de son jeune député alors que la mission de la Cedeao arrive le 23 février à Bissau. Ayant refusé d’organiser les élections de novembre et sans aucune institution en légalité, le président sortant qui avait juré « sur sa femme » de rendre le pouvoir après deux mandats, est accusé par ses adversaires d’inventer encore un autre complot pour se maintenir à la tête du pays par la force et l’arbitraire. « Ce vaurien n’a aucune intention de rendre le pouvoir après ses deux mandats. Il met au contraire tout en œuvre pour se maintenir aux affaires », selon un diplomate ouest-africain interrogé à Bissau, la capitale du pays.
GUINÉE-BISSAU / SOCIÉTÉ UN DÉPUTÉ ARRÊTÉ AU COURS D’UNE CÉRÉMONIE COUTUMIÈRE
RFI
Le député du PAIGC pour la diaspora, Flávio Baticã Ferreira, a été arrêté le 17 février 2024 en Guinée-Bissau par des hommes cagoulés. Il est accusé d’avoir participé à une cérémonie rituelle supposément liée à la préparation d’un coup d’État. Son avocat français dénonce ces accusations comme « fallacieuses » et considère cette arrestation comme « une grave atteinte à la démocratie ».
Actuellement détenu au ministère de l’Intérieur à Bissau, Flávio Ferreira, qui réside en France, n’a pas pu être contacté par son avocat. Ce dernier souligne que son client, très impliqué dans la campagne politique, soutient Domingos Simões Pereira et se savait en danger, mais avait choisi de retourner en Guinée-Bissau malgré les avertissements.
Selon la Ligue guinéenne des droits de l’Homme, l’arrestation de Flávio Ferreira est illégale car il bénéficie de l’immunité parlementaire. L’organisation affirme que cette détention est une persécution politique visant à faire taire l’opposition.
L’ancien Premier ministre Aristides Gomes accuse les « milices illégales » du président Umaro Sissoco Embaló d’être responsables des répressions, affirmant que ces arrestations ne sont pas effectuées par les institutions judiciaires officielles, mais par des groupes armés proches du pouvoir. Il estime que la répression va s’intensifier à l’approche de la fin du mandat présidentiel, comparant la gouvernance actuelle à un régime autoritaire basé sur la répression.
Jusqu’à la publication de l’article, les autorités bissau-guinéennes n’ont pas réagi aux sollicitations des journalistes.
Source: Rfi
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