Le 16 janvier 2025, le Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire (Synapci) par la voix de son président Koné Moussa donnait de la voix en appelant les gestionnaires de la filière café cacao à l’amélioration des conditions de vie et de travail des producteurs. Un mois après, aucune oreille attentive ne semble avoir entendu son appel.
Le mercredi 19 fevrier 2025, le syndicat, ses coordonnateurs et ses délégués de toutes les zones ont, face à cette attitude qu’ils qualifient de mépris, décidé d’organiser une concertation à Daloa. L’objectif était de dégager la conduite à tenir en vue d’amener les autorités à plus d’attention sur les revendication du monde agricole. Cette rencontre présidée par le premier responsable Koné Moussa a été sanctionnée par des résolutions dont la teneur suit :
Adresser un courrier au gestionnaire de ladite filière ainsi qu’au gouvernement pour réitérer officiellement les revendications des producteurs.
Exiger des réponses concrètes sur les engagements du gouvernement relativement à l’amélioration des conditions de vie et de travail des producteurs.
En cas d’absence de réponse satisfaisante un préavis de grève va se voir imposer aux producteurs.
Dans un communiqué signé du président Koné Moussa et dont nous avons reçu copie, le Synapci s’est dit déterminer à défendre les producteurs en exhortant le gouvernement à prendre des décisions rapides en vue d’une meilleure redistribution des revenus du café et du cacao. Pour Koné Moussa et ses associés, la balle est désormais dans le camp des autorités ivoiriennes.
SD à Abidjan (Infosys sercom synapci)
sdebailly@yahoo.fr
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