@jean_pany
Ce pays a-t-il de véritables politiques sectorielles, notamment dans l’agriculture, les ressources halieutiques et animales? Ces secteurs sont pourtant connus comme des croqueurs de devises.
Le riz et le poisson importés à eux seuls coûtent environ FCFA 1200 milliards (~€ 2,0 milliards).
Ils adorent les statistiques ronflantes et la course aux chiffres records. Curieusement il deviennent tous muets lorsqu’il s’agit de records concernant les échecs des politiques sectorielles hasardeuses menées à ce jour.
Un pays qui se vante d’être la 9e puissance économique africaine, et qui peine à nourrir sa population, n’a quasiment pas de véritable politique agricole, ni animale et halieutique…Comment arrive-t-on à se convaincre que la balance commerciale du pays est stratégiquement apaisante, lorsque l’on subit une très forte dépendance vis-à-vis de l’importation, comptant sur le travail des agriculteurs d’autres pays pour avoir à manger? https://x.com/edithbrou/stat
La fameuse transformation structurelle dans leur discours politique…
De Mamadou Koulibaly
Ces gars là, ne vous montrent quelque chose que quand elle sert à cacher quelque chose d’autre qu’ils ne veulent pas que vous découvrez.
Avec eux, le premier réflexe que j’ai, quand je vois un chiffre qu’ils nous balancent, dans une belle infographie, c’est de me demander ce qu’ils cachent avec.
En Afrique nous voyons partout les effets du progrès technique sauf dans domaines et secteurs qui sont supposés être ceux qui doivent enrichir les populations et les économies.
Les écrans intelligents sont partout et plusieurs dans nos mains, bureaux et domiciles mais pas dans nos champs agricoles et dans nos écoles et centres de formation.
Les fortes productivités qu’apportent les progrès techniques et technologiques n’ont pas encore touchées les productions agricoles et celles du secteur primaire qui demeurent archaïques.
L’histoire des faits économiques nous enseigne pourtant, comment les progrès technologiques ont amélioré les conditions de vie, les revenus et la productivité dans le monde agricole, y réduisant du coup ses besoins en main-d’œuvre.
Chez nous, depuis toujours, ce sont les conditions difficiles du travail agricole et la précarité des conditions d’existence dans le monde rural, qui répulsent et y réduisent les effectifs en travailleurs qui fuient vers la précarité des centres urbains et le déguisement du chômage.
Comment faire pour que la révolution technologique qui se déroule sous nos yeux, dans le monde, améliore les productions et productivités dans le monde rural africain ?
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