Fin des déversements anarchiques des boues de vidange dans le district d’Abidjan. La station de traitement des boues de vidange d’Anyama-Yapokoi vient s’ajouter aux ouvrages déjà existants. Inaugurée, le 06 février 2025, cette infrastructure est l’un des leviers de la préservation du cadre de vie dans le district d’Abidjan.
D’une capacité journalière de 300 m3, la station de traitement des boues de vidange d’Anyama-Yapokoi comprend une aire de séchage de 3 700 m2, un hangar de stockage de 350 m2, un bâtiment d’exploitation de 60 m2, ainsi que des voies de circulation.
« Les boues de vidange étaient auparavant déversées dans les rues ou dans la nature, mettant ainsi en péril la santé des populations. Désormais, cette installation permettra de recueillir les vidanges des ménages », souligne Landry Akobé.
Sa construction s’inscrit dans le cadre de la réalisation du Programme d’amélioration durable de la situation de l’assainissement et du drainage de la ville d’Abidjan (PADSAD), d’un coût de 54 milliards FCFA.
Cet ouvrage offre l’opportunité de dépoter les produits de vidange des fosses septiques des ménages dans un cadre approprié. « Les boues traitées peuvent être employées comme engrais, tandis que l’eau résultante peut servir à l’arrosage », indique le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, Bouaké Fofana.
Bâtie sur une parcelle de 05 hectares, l’infrastructure a été mise en exploitation le 13 septembre 2024 pour un investissement de 3,4 milliards FCFA. L’ambition du gouvernement est d’équiper, à l’horizon 2030, les 31 régions de Côte d’Ivoire et les deux districts autonomes de stations de traitement de boues de vidange.
CICG
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