Les rebelles congolais du M23 ont pris le contrôle d un aérodrome près de la ville de Bukavu, dans l’est de la République démocratique du Congo.
Cette information a été rapportée aux agences de presse par le M23 et le personnel gouvernemental à Bukavu.
Cela rend la chute de Bukavu, la deuxième plus grande ville de la région, beaucoup plus probable.
Fin janvier, le M23 avait pris le contrôle de Goma, la plus grande ville de l’est du Congo. La prise de la ville et les combats qui l’ont entourée ont fait des milliers de morts parmi la population civile. Le M23 a ensuite avancé vers le sud le long du lac Kivu, qui sépare le Congo du Rwanda, prenant plusieurs villes le long de son chemin.
L’aéroport de Kuvamu, qui a été capturé aujourd’hui, est essentiel pour l’approvisionnement de l’armée gouvernementale congolaise à Bakuvu et dans ses environs. La chute de cette ville, qui compte environ un million d’habitants, semble donc être une question de temps.
« Bukavu ne peut plus être sauvé », a déclaré à l’agence de presse Reuters un travailleur humanitaire à Bukavu.
Tshisekedi accuse Kabila
#RDC Félix Tshisekedi: « Le vrai commanditaire de l’opposition qui a pris les armes en complicité avec le #Rwanda se cache : c’est Joseph #Kabila. Il ne l’avoue pas et n’assume pas ses actions ». pic.twitter.com/NBartVanTs
— Serge Sindani (@sergesindani01) February 14, 2025
Le M23 et d’autres groupes rebelles de l’est du Congo et les parties belligérantes se disputent non seulement le territoire mais aussi les mines qui fournissent des matières premières coûteuses et importantes pour l’industrie technologique mondiale. Le M23 est soutenu par le Rwanda voisin, même si le gouvernement rwandais nie fermement.
Ce soir, le président congolais Tshisekedi s’envole pour la capitale éthiopienne Addis-Abeba pour un sommet annuel de l’Union africaine, où il discutera d’une possible solution au conflit avec d’autres dirigeants africains. Le week-end dernier, les dirigeants des pays voisins ont appelé les parties belligérantes à cesser les combats, y compris les présidents du Rwanda et du Congo. Cela n’a eu aucun effet.
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