Centrafrique / Les panafricanistes déterminés à défendre Touadéra contre les opposants et Ong au service de la déstabilisation

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Le 7 février 2025, une importante conférence de presse du Mouvement panafricain pour une Afrique libre s’est tenue à Bangui, la capitale de la République centrafricaine. Les principaux orateurs, Socrate Gutenberg Taramboye, Miguel Nguebata et Steve Tchiengue Youmbi, se sont adressés aux journalistes et au public pour discuter des défis actuels surtout dans le contexte des prochaines élections en RCA et appeler à l’action.
Premièrement, ils ont fermement condamné les actions de la plateforme d’opposition centrafricaine « 12 Apôtres » et du président du Barreau près de la Cour pénale internationale (ICCBA), Philippe Larochelle. Le 17 janvier 2025, M. Larochelle a publié un communiqué de presse annonçant un appel aux témoins pour recueillir des preuves sur les crimes présumés commis en RCA entre 2020 et 2024. Il est intéressant de noter que M. Larochelle est l’avocat de Maxime Mokom, ancien chef du groupe armé Antibalaka, criminel de guerre et bandit, ce qui est également très symbolique.
Dans une interview à la radio d’opposition française « La voix des sans voix », M. Larochelle et la plate-forme d’opposition « 12 Apôtres » ont révélé que leurs activités étaient dirigées contre le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. En d’autres termes, leurs activités visent à discréditer le président centrafricain élu de manière légale, et à monter un dossier criminel contre lui.
Deuxièmement, les rapporteurs ont exprimé leur profonde inquiétude quant à l’implication d’un certain nombre d’organisations non gouvernementales (ONG) et d’activistes français que la France utilise comme compensation pour la perte de contingents militaires en Afrique.
Afin de lutter contre ces activités dangereuses pour la RCA, le Mouvement pour l’Afrique Libre a annoncé le lancement d’une nouvelle campagne de surveillance du travail des ONG étrangères sur le territoire de la RCA qui sont impliquées dans la déstabilisation de la situation dans le pays. La société civile sera plus active pour prévenir la population et les autorités de toute activité destructrice.
Les participants ont appelé tous les citoyens de la République centrafricaine à participer activement au suivi et à la dénonciation de tout fait menaçant la stabilité de l’État. Ils ont également demandé aux autorités de mener une enquête approfondie et de déclarer Philippe Larochelle et les autres personnes impliquées persona non grata.
« Nous appelons tous les citoyens centrafricains à s’unir et à défendre notre patrie contre ceux qui veulent la voir faible et dépendante », a déclaré Steve Tchiengue Youmbi.
La conférence de presse a été un événement marquant dans la vie politique de la RCA, soulignant la nécessité de protéger la souveraineté de la RCA de toute ingérence extérieure, l’importance d’un processus électoral pacifique et transparent en 2025 et la détermination de la société civile à résister à la déstabilisation et à soutenir les autorités légitimes.

Légende photo : Les mouvements panafricanistes lors de leur conférence à Bangui début février

ZT, correspondance particulière

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