Paul Kagame bientôt sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI ? «Le Rwanda doit cesser de soutenir les rebelles du M23»

Un peu comme Israël qui se permet toutes sortes de crimes sans peur de se voir sanctionné sur la scène internationale, le Rwanda de Paul Kagame, espère profiter de son rôle clé dans la chaine d’approvisionnement de l’industrie occidentale en minerais précieux, hautement stratégiques.
Du coup, Paul Kagame se prend des aires de Benjamin Netanyahou, déclaré, immune par les USA, aux sanctions de la Cour Pénale Internationale. Mais pour Kagame qui ne bénéficie pas encore de ce statut « d’immunité aux forceps » des collabos américains recherchés par la CPI, le réveil risque d’être brutal.
Car, « le génocide d’il ya 30 ans au Rwanda ne doit pas être une carte blanche accordée aux extrémistes de la sorte de Kagame de tuer impunément pour les intérêts de leurs familles et d’industriels tapis en occident ».

Le Fonds « Afrique » du Qatar de plus de 2 milliards de dollars va-t-il échapper à la Côte-d’Ivoire au profit du Rwanda ?

Le Rwanda doit immédiatement cesser de soutenir les rebelles du M23 en République démocratique du Congo. C’est la conclusion faite par le Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies, Volker Türk. Lors d’une session spéciale du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève sur la violence dans ce pays africain, il a reçu le soutien de nombreux pays, sauf des USA bien entendu.

« Si rien n’est fait, le pire pourrait encore arriver », a averti M. Türk à propos de l’avancée sanglante des rebelles dans les provinces orientales du Nord et du Sud-Kivu. « Non seulement pour les populations du Congo même, mais aussi pour celles des pays voisins. »

Depuis le début de cette année, les rebelles ont gagné du terrain de manière significative. À la fin du mois dernier, ils ont pris la ville de Goma et la semaine dernière, ils ont violé leur propre cessez-le-feu pour avancer vers le sud. Selon l’ONU, ils reçoivent le soutien actif de l’armée rwandaise.

Türk a appelé la communauté internationale à accroître la pression pour permettre des négociations de paix avec le Congo et le Rwanda. « Tous ceux qui ont une influence sur les parties concernées doivent faire davantage pour faire avancer le processus de paix et empêcher de nouvelles flambées de violence. »

Il estime que l’ensemble de la population mondiale porte la responsabilité du conflit, car les parties se disputent également les matières premières utilisées, par exemple, pour l’électronique.

Türk a recensé au moins 3 000 décès en un mois, un chiffre qui est presque certainement sous-estimé. Un demi-million de personnes supplémentaires ont également été déplacées, en plus des 6,5 millions de personnes déjà déplacées dans la région.

Coltan et M23: La forte demande mondiale explique le soutien «non sanctionné» du Rwanda au mouvement rebelle

Le représentant rwandais a nié l’allégation selon laquelle son pays était entièrement responsable des violences. Selon lui, le Congo voisin discrimine la minorité tutsie et une intervention était donc nécessaire. Il a rappelé que le monde n’avait pas tenu de réunions d’urgence il y a trente ans, lorsque le génocide contre ce groupe de population se déroulait dans son pays.

Il a également accusé le Congo d’être sur le point d’envahir le Rwanda. « Le Rwanda n’attendra pas que la menace se matérialise, mais prendra des mesures opportunes et proportionnées pour empêcher la propagation de la violence. »

Commentaires Facebook

Laisser un commentaire