Affaire « cassements de papo » par Johnny Patcheko: « Ceux qui pensaient l’avoir apprivoisé, ont aujourd’hui récolté les fruits de leur erreur » (Contribution)
Ah, Johnny Patcheko Qui ne connaît pas ce nom aujourd’hui ? Dans le grand théâtre des palabres politiques ivoiriennes, il n’est ni acteur ni spectateur, mais le pire des figurants, un personnage marionnettiste, sournois et habile dans l’art des injures.
Et que dire de ses attaques acerbes à l’endroit du président Alassane Ouattara, homme d’État vénéré de ce pays, perçu comme un héraut de la stabilité et du développement. Mais, comme il est dit dans les vieux proverbes africains, « l’âne qui porte la charge ne porte pas la récompense. »
Autrefois, cet énergumène s’illustrait par ses attaques virulentes contre l’administration du président, semblant vouloir détruire tout ce qui s’élevait sous sa présidence. Il vilipendait, crachait sur l’image du chef de l’État, tel un serpent dont les crocs se plantent dans la chair de l’unité nationale. Il semblait inébranlable dans son rôle de critique acerbe, le visage du « révolutionnaire », du « combat pour la vérité ».
Ces pauvres naïfs qui l’ont accueilli dans la bergerie du pouvoir
Mais, comme le vent de la politique soufflait, que faisait-il ? Comme une girouette, il se retourna, les bras ouverts, pour devenir un fervent soutien d’un homme qu’il n’avait cessé de fustiger.
Et c’est ici que la vérité se dévoile comme un vieux conte : la boue du passé se colle à celui qui a tourné sa veste.
Ce Johnny Patcheko, homme sans âme, a sacrifié ses idéaux à l’autel de l’opportunisme. « Fiat voluntas tua, » disait Saint Augustin – Que ta volonté soit faite ! Mais ce que certains appellent « volonté », d’autres appellent pure hypocrisie, et c’est là que le bât blesse.
Loin d’être un exemple, il n’est qu’un serpent au milieu du jardin, un loup déguisé en agneau, qui, après avoir mordu la main du président, retourne sa haine contre tous ceux qui, hier encore, étaient ses alliés. Que dire de ces pauvres naïfs, qui l’ont accueilli dans la bergerie du pouvoir ? Ceux qui pensaient l’avoir apprivoisé, comme le lion d’antan que l’on croyait dompté, ont aujourd’hui récolté les fruits de leur erreur. Comme le dit le proverbe malinké : « Quand un chien mange dans ta main, souviens-toi qu’il peut aussi te mordre. »
Un cynisme rare…
Ses calomnies n’ont aucune limite. À travers le vaste monde virtuel, il se plaît à diffuser des rumeurs sans fondement. Ces « cassements de papo », comme on les appelle, sont son sport favori, une danse des mots où la malhonnêteté et la tromperie sont son seul orchestre.
Rappelons-nous de ce triste épisode, lorsque ce même Johnny Patcheko circulait, dans une voiture, aux côtés d’une autorité importante de notre nation. N’était-ce pas là un indice, un avertissement que certains, aveuglés par la gloire de l’instant, n’ont pas su entendre ? Mais comme le dit la sagesse populaire : « Les yeux du roi sont les yeux du peuple, mais parfois, même le roi se laisse aveugler. » Et dans son aveuglement, il a fait entrer ce serpent parmi ses rangs. À quel prix, dis-je, mes chers compatriotes, à quel prix ?
« Johnny Patcheko m’accuse d’avoir acheter une voiture de luxe à 150.000 euros pour une célèbre animatrice d’une chaînes de télé ivoirienne. Je vais lui montrer que je ne suis pas son jouet de distraction. »
Kobénan Adjoumani pic.twitter.com/DLJsYDttoG— ZIGUI MAMADOU (@ZIGUIMAMADOU5) February 3, 2025
Il est d’un cynisme rare de voir un homme qui se présente comme le défenseur de la justice se transformer en l’agent de la calomnie et de la discorde. Ce n’est qu’un autre « chasseur de vent » qui, dans sa quête de pouvoir, utilise les armes de la médisance, et sème le chaos sur son passage. Mais que ceux qui l’ont applaudi hier sachent ceci : il y a des paroles que même le vent ne peut emporter, et des actes qui laissent des cicatrices sur l’âme d’une nation.
MK
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