Dans le cadre de son appui au lancement des activités de terrain du Programme de renforcement de la sécurisation foncière rurale (PRESFOR), la Banque mondiale, en collaboration avec l’Agence foncière rurale (AFOR), a effectué, les 27 et 28 janvier 2025, une visite à Ferkessédougou et Korhogo.
Conduite par le directeur général de l’AFOR, Bamba Cheick Daniel, la délégation était composée d’André Teyssier, Mercedes Stickler, Rodica Tomescu-Olariu et Claire Galpin de la Banque mondiale, ainsi que Seynou Idrissa, conseiller technique du ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières.
Les équipes de l’AFOR et de la Banque mondiale ont mené une mission sur le terrain afin de mieux comprendre les réalités locales et d’identifier les attentes des populations en matière de sécurisation foncière rurale. Leur objectif était également d’explorer les possibilités de création d’emplois durables et décents liés au foncier rural, en particulier dans le cadre du projet « Un jeune, une formation, un emploi ».
Cette initiative dénommée : « un projet de sécurisation foncière rurale, une opportunité d’emplois pérennes et décents pour les jeunes », vise à former 20 000 jeunes, particulièrement des jeunes filles, dans 20 régions sur les 31 que compte la Côte d’Ivoire, sur la période allant de 2025 à 2029.
Il s’agit de capitaliser sur le bassin d’emplois de chaque région couverte par un projet porté par l’AFOR et d’offrir des formations aux jeunes scolarisés ou non, en adéquation avec la sécurisation foncière rurale.
Le directeur général de l’AFOR a invité les populations à travailler avec transparence et sérieux car d’elles dépendent la paix et la cohésion pour la réussite du PRESFOR.
Quant à la représentante de la Banque mondiale, Mercedes Stickler, elle a exhorté les populations à adhérer massivement au PRESFOR pour garantir la paix et la stabilité, non sans insister sur l’usage des contrats fonciers pour sécuriser davantage les terres.
CICG
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