La sépulture du cofondateur du Front national a été dégradée vandalisée dans la nuit de jeudi à vendredi, selon la gendarmerie. Il avait été inhumé le 11 janvier.
Les faits surviennent trois semaines après l’inhumation du leader d’extrême droite dans sa commune natale de La Trinité-sur-Mer (Morbihan). La tombe de Jean-Marie Le Pen, cofondateur du Front national (devenu Rassemblement national, RN), mort le 7 janvier, a été vandalisée, dans la nuit de jeudi 30 à vendredi 31 janvier, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès de la gendarmerie.
« La tombe a été véritablement saccagée, probablement à coups de masse », a déclaré à l’AFP Gilles Pennelle, député européen RN et conseiller régional de Bretagne, qui dénonce un acte « odieux ». Selon lui, « la pierre centrale est fendue », « la croix cassée », ainsi que « les plaques » en hommage à Jean-Marie Le Pen et à ses parents, inhumés dans le même caveau.
La gendarmerie de Lorient a été chargée de l’enquête, ouverte par le parquet. La préfecture du Morbihan a rapporté dans un communiqué que la gendarmerie était « sur les lieux pour procéder aux constatations » et avait « établi un périmètre de sécurité pour mener à bien ses opérations ». Vendredi après-midi, une bâche recouvrait la tombe de Jean-Marie Le Pen, dans un cimetière toujours accessible au public, selon des journalistes de l’AFP sur place.
Avec Lemonde et AFP
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