Jean-Baptiste PANY @jean_pany
S’agissant de la Côte d’Ivoire, les facteurs qui aggravent la trappe sont multiformes. En effet, entre le surendettement et un classement IDH peu glorieux, les facteurs qui exercent une pression sur l’étau de la trappe à pauvreté sont nombreux.
Au nombre de ceux-ci, la gouvernance monarchique, les investissements de prestige, les restrictions des libertés individuelles et collectives, le capitalisme de connivence, la promotion des théories du rattrapage et des tabourets, sans compter le niveau chronique de la corruption, … etc.
Le potentiel «scandale des révisions du fichier électoral non exécutées en 2021 et en 2023 » et le traitement de cette énième affaire éclairent l’ampleur de la réalité concernant la mauvaise gouvernance, un élément majeur de la trappe à pauvreté en Côte d’Ivoire.
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Il faut éviter de s’éloigner du sujet traité par le propos : «les causes majeures de l’étau de la trappe à pauvreté ainsi que leurs effets aggravés.. ». Toutefois, comme c’est évoqué, le nombre de personnes extrêmement pauvres a aussi augmenté d’environ 600 000 pauvres supplémentaires, au sens des données officielles entre 2011 et 2024. Évidemment, il faut encore accepter de se renseigner pour être à jour ou pour sortir de la grotte des illusions.
Pour ce qui concerne la «trappe à pauvreté» et ses causes particulièrement visés par l’éclairage précédent, il convient de rappeler que «le piège de la pauvreté», de l’anglais poverty trap (parfois traduit trappe à pauvreté) est un concept qui désigne une boucle de rétroactions des phénomènes conduisant une population à rester pauvre. Une sorte de cercle vicieux que Philippe_Hugon (2006) appelle aussi «L’enchaînement des facteurs de conflictualité ».
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