Les coups de boutoirs des gouvernements européens [en grand nombre d’extrême droite], contre la CPI, ont accouché d’un autre fait divers. Depuis l’émission d’un mandat d’arrêt contre le PM israélien Netanyahu pour ses nombreux assassinats d’enfants, de femmes et de vieillards à Gaza, Les Etats- Unis d’Amérique et leurs satellites de l’OTAN, ont systématiquement entreprit de saboter et saboter les efforts de la CPI pour une justice internationale équitable et transparente.
La Cour pénale internationale de La Haye (CPI) souhaite savoir pourquoi l’Italie semble avoir libéré un Libyen soupçonné de crimes de guerre.
Osama al-Masri Njeem est accusé par la CPI d’avoir commis une série de crimes en tant que chef des prisons des milices dans la capitale libyenne Tripoli.
Le Libyen est lié aux meurtres, aux viols et à la torture de personnes détenues notamment parce qu’elles sont chrétiennes, athées ou homosexuelles. De nombreux migrants sont également détenus dans les prisons de Tripoli.
Njeem a été arrêté par la police italienne dimanche. Il aurait voyagé en Italie pour assister à un match de football entre la Juventus et l’AC Milan. La veille, un mandat d’arrêt avait été émis contre lui.
Mardi soir, des images ont émergé qui semblent révéler qu’il a été ramené en Libye à bord d’un avion du gouvernement italien. Les réseaux sociaux montrent un homme, très probablement Njeem, sortant de l’avion du gouvernement et étant hissé sur les épaules de ses partisans.
Une source au ministère italien de l’Intérieur a déclaré à l’agence de presse Reuters que Njeem avait dû être libéré à nouveau parce que la police n’avait pas informé le ministère de la Justice de son arrestation alors qu’elle aurait dû le faire.
Obligation de coopérer
En réponse à cette libération présumée, la CPI a déclaré que l’Italie était obligée de coopérer avec les poursuites engagées par la Cour contre les suspects de crimes de guerre. La CPI avait convenu avec les autorités italiennes que le tribunal serait informé si des problèmes survenaient concernant l’arrestation de Njeem. Cela ne serait pas arrivé jusqu’à présent.
La libération de Njeem a également provoqué une irritation politique en Italie. L’ancien Premier ministre Renzi affirme que le gouvernement est « devenu fou » ou qu’il fait l’objet d’une « gouvernance hypocrite et inappropriée ». L’opposition souhaite que le Premier ministre Meloni vienne au Parlement pour expliquer l’incident.
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