En ce début d’année, ASFF met le cap sur l’intérieur du pays du 22 au 29 janvier avec les étapes de
Mamou et Kankan. Ces deux villes historiques de la Moyenne et Haute-Guinée vont constituer le
siège provisoire des femmes et hommes en toge, magistrats, médecins et autres acteurs de la
société civile. L’atelier dénommé « Formation des acteurs de la chaîne pénale et des médecins » se
tiendra d’abord à Mamou avant d’être répliqué à Kankan.
Les principales animatrices étant Françoise Bastien-Rabner, magistrate honoraire, et Caroline Walter, avocate au sein du Global Survivors Fund.
« Nous partons en Guinée avec un enthousiasme renouvelé, toujours aux côtés des victimes liées à
leur condition de femme. Caroline et moi allons dans une démarche de partage d’expériences mais
aussi d’apprentissage, une dynamique concertée avec nos collègues de la Guinée », estime
Françoise, qui décline le programme de ces moments intenses de formation, à savoir : Identification
des types de violences basées sur le genre (VBG) de façon générale et en Guinée particulièrement,
les causes, conséquences, obstacles et propositions de solutions. Des cas pratiques seront réalisés
sur les techniques d’entretien avec la victime et sur la constitution de dossiers solides étayés par des
certificats médicaux précis.
Depuis bientôt 4 ans, Avocats Sans Frontières France (ASFF) est présente en Guinée à travers des
activités dont les femmes sont les principales bénéficiaires. Après les projets PARAJ, RESPECT et
IMPACT, le projet LIBRE (Lutte contre l’Impunité des acteurs de violences Basées sur le Genre afin de
Renforcer l’Egalité de genre en Guinée) a vu le jour le 19 avril 2024 à Conakry en présence des
partenaires au développement et les ONG sœurs, à savoir le Club des Jeunes Filles Leaders de
Guinée et le Comité de protection des droits de l’Homme. Encore faut-il que la volonté politique et
administrative suive.
B. Lynx
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