Lutte contre la pauvreté : les filets sociaux productifs améliorent la qualité de vie des femmes de Diatokro

À l’entrée de Diatokro, localité du Sud-Comoé, des femmes s’activent. Certaines dans la préparation de placali, ou d’attiéké, d’autres dans la fabrication de savon artisanal nommé kabakourou.

C’est dans cette dernière activité que Mariam Solama, trentenaire et mère de deux enfants, a décidé de s’investir. Bénéficiaire du programme filets sociaux productifs, cette commerçante de savon depuis plus d’une décennie a pu développer son entreprise.

En effet, trois ans durant, Mariam a reçu 36 000 francs CFA par trimestre. Avec cette allocation du gouvernement, elle a agrandi son commerce. Aujourd’hui, son activité lui permet de vivre décemment.
« De deux barriques de savon vendues par mois, nous pouvons en écouler 6 à 8 grâce à ce programme », se félicite-t-elle.

« J’arrive maintenant à aider mon mari et à subvenir aux besoins de notre famille. J’ai même acheté deux tricycles », a-t-elle ajouté.      
                                                                              
Avec une dizaine de femmes, toutes bénéficiaires du programme filets sociaux, elles forment l’Association des bénéficiaires des filets sociaux de Diatokro. Ensemble, elles fédèrent leurs forces et exportent leurs savons dans la sous-région.

« Les activités marchent bien. Avec les bénéfices, nous essayons de toujours faire mieux », confie Safiatou Bassané.      
                                                                              
Selon la direction régionale du ministère de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, à novembre 2024, 4 461 familles ont bénéficié du programme des filets sociaux productifs dans la région du Sud-Comoé.

CICG

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