Le conte de fées autour d’Haller après son retour au FC Utrecht aux Pays-Bas

Les supporters du FC Utrecht sont sous le charme d’un seul homme: l’international de Côte-d’Ivoire, Sébastien Haller.

Depuis le retour de l’attaquant la semaine dernière, le club a remporté deux matchs. Mercredi dernier, Utrecht a remporté son duel contre le RKC Waalwijk après deux buts de Haller. Les supporters Henk van Zuidam et Jan Wilmink prédisent des temps dorés pour le club.

« 22 secondes, puis il était dedans », raconte Henk. Il fait référence au premier but d’hier soir. Cela s’est produit 22 secondes après l’entrée de Haller sur le terrain. « Quand il entre sur le terrain, quelque chose va se passer. Vous pouvez le voir », explique Jan.

Les hommes se sont rassemblés devant l’entrée du centre d’entraînement du FC Utrecht à Overvecht. Il y a un entraînement privé aujourd’hui, mais ces supporters sont toujours les bienvenus. Ils voulaient apercevoir Haller et ils y sont parvenus, a déclaré Jan par la suite.

Comme un conte de fée

Mais qu’est-ce qui rend le retour de Haller si spécial, après quelques années compliquées à Dortmund à cause d’un cancer ?

Selon les partisans, cela tient en partie au timing. Le FC Utrecht réalise déjà une bonne saison, mais il lui manquait encore un bon attaquant. Avec l’arrivée de Haller, le football européen est soudainement très proche après cette saison, dit Henk. « Si nous nous qualifiions directement, ce serait bien sûr la meilleure chose. Et la coupe [des Pays-Bas] KNVB serait bien sûr la cerise sur le gâteau. »

Mais c’est bien plus que cela, expliquent les supporters. L’attaquant champion d’Afrique aurait probablement pu gagner beaucoup plus d’argent dans un autre club, mais a quand même choisi de retourner à Utrecht. Y a-t-il alors un amour mutuel ? « Oui, je le pense », dit Henk.

Les habitants d’Utrecht sympathisent également en dehors de l’association des supporters, note Jan. « Vous voyez que beaucoup de gens parlent soudainement de ‘nous’. Même des gens qui normalement ne s’intéressent pas beaucoup à Utrecht. » Est-ce la fin heureuse de ce conte de fées ? Non, disent-ils, parce qu’ils ne veulent pas ici de supporters du beau temps. « C’est déjà assez occupé comme ça. Il suffit de regarder la télé. »

Avec RTV Utrecht

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