A l’occasion de la conférence de presse-bilan qu’il a animée un an après sa prise de fonction, le ministre gouverneur du district autonome d’Abidjan, Cissé Ibrahima Bacongo, a assuré que ses actions de restauration de l’ordre urbain visaient la préservation des vies humaines et la sécurité des populations.
« Je voudrais rassurer l’opinion publique qu’à l’occasion de toutes nos actions, notre seule préoccupation, pour ne pas dire notre obsession, a été la préservation des vies humaines, la sécurité des populations bien avant même la salubrité », a-t-il déclaré.
Pour Cissé Ibrahima Bacongo, ce sont environ 20 sites sur les 176 qui ont fait l’objet d’un traitement d’urgence. Ce sont entre autres Boribana, Banco 2, Colombie, Zoo, quartier Abattoir de Port-Bouët, les emprises des hautes tensions, etc.
Tout en précisant que ces actions ont fait l’objet d’une sensibilisation , il a indiqué que des délais de préavis ont été observés et a dénoncé »le manque de communication, d’empathie et d’humanisme » que certaines personnes lui reprochaient.
Le ministre gouverneur s’est dit satisfait des résultats obtenus dans le cadre de l’exécution de sa mission, notamment, la réalisation d’infrastructures, les aménagements et embellissements des espaces, les actions sociales et économiques, ainsi que la mesure de suppression des charrettes à bras appelées pousse-pousse.
A titre d’exemple, il a évoqué l’aménagement de la baie du Banco, le transfert du parc à bétail de l’abattoir de Port-Bouët à Anyama, la poursuite et la remise au mois de décembre 2024 du Prix Alassane Ouattara du Jeune Entrepreneur Émergent, la destruction des habitations illégales obstruant les passages d’eaux pluviales, notamment à GESCO et Williamsville, l’assainissement de la grande Mosquée Salam d’Adjamé, etc.
Selon le conférencier, pour l’année 2025, les défis majeurs à relever porteront sur le transport, la fluidité routière, « Nous allons créer des gares multimodales pour libérer les chaussées, réduire les embouteillages et les actes d’incivisme posés par les agents et personnel employés dans ce secteur, surtout par les chauffeurs de gbakas et de woro-woro », a-t-il souligné.
Les actions porteront également sur la gestion des ordures ménagères, l’aménagement et l’embellissement des espaces publics, ainsi que les actions sociales et culturelles.
CICG
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