A Yopougon, le tronçon entre Sable, Siporex et Gesco, long de six kilomètres et réalisé en 2×2 voies, a été conçu pour fluidifier la circulation dans cette partie de la capitale économique ivoirienne. Cependant, les caniveaux installés aux abords de cette voie souffrent de l’incivisme de la population.
Route transformée en marché
Le constat est palpable depuis le feu tricolore de Siporex jusqu’au carrefour du CHU de Yopougon. Ce segment de route est devenu un véritable marché désordonné. Des commerçantes de légumes et d’autres denrées alimentaires s’y sont installées. Elles ont transformé l’espace en une zone de vente informelle qui perturbe le trafic.
En plus de l’encombrement, les caniveaux destinés à drainer les eaux de ruissellement sont constamment bouchés et ne remplissent plus leur rôle. La cause : des passants et commerçantes ont l’habitude d’y jeter régulièrement des déchets plastiques et des ordures ménagères. Ces détritus bloquent l’écoulement des eaux et augmentent le risque d’inondation pendant la saison pluvieuse.
Manque de poubelles
Pour certains, des mesures de contrôle strictes sont nécessaires pour empêcher la population de transformer ces infrastructures en décharges. Adan Coulibaly riverain, dénonce un manque de poubelles le long des routes, l’indiscipline des usagers, et l’absence d’un programme régulier de curage et d’entretien des caniveaux.
Gisèle Kouamé, pour sa part, insiste sur l’importance de l’éducation au civisme dès l’école primaire, pour éviter la continuité de ces pratiques, à travers les générations. « Il important que les commerçants ambulants disposent de sacs poubelles où leurs clients peuvent jeter les sachets d’eau après consommation », propose-t-elle.
De Lima Soro
Lebanco.net
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