Les 17 et 18 janvier 2025, s’ouvriront à Abidjan les premières »Journées nationales du producteur du coton et de l’anacarde », deux produits qui contribuent à l’économie nationale et constituent un vivier pour les régions Nord du pays. C’est la principale information qui ressort de la conférence de presse du tout nouveau Dg du Conseil Coton Anacarde, Amadou Berthé, organisée lundi 6 janvier dans un précieux hôtel abidjanais.
Déjà des affiches sont visibles sur des panneaux publicitaires aux bons endroits de la capitale économique, annonçant l’événement au parc des expositions de Port-Bouët. Si l’on s’est habitué au Sietta, un salon dédié à ces deux spéculations, il faut désormais compter avec les Jnpca organisées à l’honneur du monde paysan, pilier essentiel des deux productions ivoiriennes.
Ainsi, pour le Dg Berthé qui était en compagnie du directeur des productions végétales, ces journées auront une forte odeur de valorisation des producteurs qui, de son avis sont peu connus et les sous-produits des deux spéculations non vulgarisés comme il se devait. Il s’agira aussi à travers ces journées nationales, d’informer les différents acteurs de la filière coton et anacarde, sur la réforme entreprise par l’état aux fins de dynamiser un secteur agricole, moteur du développement de régions entières de la Côte d’Ivoire (Nord, Est et centre).
En termes de chiffres, a-t-il affirmé, la Côte d’Ivoire se hisse aujourd’hui au rang de premier producteur mondial de noix de cajou avec près d’un million de tonnes en 2023. Le pays devient également acteur majeur de la transformation de la noix arrivant comme 3e transformateur mondial et 2e fournisseur mondial après le Vietnam. Des chiffres flatteurs qui méritent que les producteurs soient encouragés et valorisés.
Pour le coton, le tableau n’est guère sombre. Le pays a atteint depuis la campagne 2020/2021, un record de production de 559.483 tonnes de coton graine. Il convient donc, a dit le directeur général de conserver les acquis et d’aller vers une modernisation axée sur les producteurs. Un recensement de ceux-ci est d’ailleurs en vue.
Et M. Berthé de souligner que malgré les obstacles et contraintes mondiales, notamment les produits de substitution au textile, les perspectives restent prometteuses. De réelles raisons d’aspirer à une vie meilleure existent pour les paysans qui finalement font de leur activité une »passion » inébranlable comme l’a souligné l’orateur. Au cours de ces journées ces raisons d’espérer seront élucidées et les nouveaux prix d’achat bord champ pour la campagne 2025 seront donnés. Supérieurs, égaux ou inférieurs à ceux en vigueur, il faudra attendre le 18 janvier prochain pour le savoir.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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