« L’élection du Président de la République de Côte-d’Ivoire n’est pas un concours de présence », Tidjane répond au tollé créé par Billon

PR TIDJANE THIAM :

« Ils disent, j’ai peur de la compétition ? Peur de qui ? J’ai affronté les meilleurs cerveaux de ce monde… Je les attends à la convention et je les battrai…»

#CIV225

PR Tidjane Thiam, invité de l’émission 20H25 Minutes, déclare :

« …
Je vais parler de moi si on me permet, la compétition c’est l’histoire de ma vie. J’ai passé le Bac en 1980 en Côte d’Ivoire, une époque où beaucoup d’Ivoiriens n’étaient même pas nés. J’ai été le premier de la série C. Par la suite, je suis allé en France en Mathématiques Supérieures, où chaque année près de 40 000 personnes participaient aux prépas, et seulement 300 étaient admis. J’ai fait partie de ces 300 et suis allé à l’école des Mines, où il y avait entre 120 et 140 élèves. J’y ai été major de ma promotion…

Plus tard, j’ai été nommé directeur de Prudential, le processus de nomination d’une banque de telle taille qui gère plus de 1000 milliards de dollars est hautement compétitif. Un comité sélectionne et évalue les candidats …

Les postes que j’ai occupés dans ma carrière, je les ai eu par mérite, pas par filiation à chaque fois.

Quant à la question de la peur, je n’en ai pas, j’ai peur de qui …
J’ai affronté aux meilleurs cerveaux aux gens les plus compétents dans différentes biographies,si le crédit Suisse est venu me chercher,ce n’est pas moi qui est allé vers eux…
Je n’ai pas peur.
j’invite tous ceux qui sont du PDCI-RDA qui veulent m’affronter à la Convention du PDCI-RDA à venir déposer leurs candidatures,je les battrai.

Dernier commentaire que je ferai c’est sur ma fameuse absence.
D’abord l’évidence, tout le monde sait que j’étais absent, les 96,5 % des électeurs du PDCI-RDA qui ont voté pour moi savent que j’étais absent en Côte d’Ivoire.
Et moi je fais confiance à l’intelligence du peuple. ..
Le peuple est d’une grande intelligence, et ce qui compte pour eux, c’est de savoir qui peut les aider. Ce n’est pas un concours de présence. On n’est pas à l’école ; c’est un concours de résultats.

J’ai passé 5 ans ici aux affaires en Côte d’Ivoire, je suis désolé mais on parle encore des idées que j’ai émises à l’époque en octobre 1996, deux ans après mon arrivée, j’ai présenté les 12 travaux de l’éléphant d’Afrique, que 30 ans après, on n’est encore en train de les réaliser Donc les Ivoiriens ne doutent pas de ma capacité à créer une vision, à la vendre, ensuite à l’exécuter et à la réaliser. »

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