12 000 nouveaux cas d’insuffisance rénale sont enregistrés chaque année en Côte d’Ivoire selon le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle.
Face à ce défi de santé publique, le gouvernement a multiplié les centres d’hémodialyse et les postes de traitement de la maladie. Cette politique permet aux personnes atteintes de l’insuffisance rénale de se soigner à proximité de chez elles.
« Les personnes atteintes de l’insuffisance rénale sont généralement affaiblies par la maladie. C’est donc très avantageux pour elles de suivre un traitement sans parcourir de longues distances », affirme Dr Huram Anet, néphrologue au Centre d’Hémodialyse d’Aboisso.
60 patients sont dialysés au centre d’hémodialyse d’Aboisso logé au sein du CHR de la ville. Dans cet établissement public, comme dans tous les centres d’hémodialyse publics du pays, une séance de dialyse coûte 1 750 FCFA. Dans les établissements privés, il faut compter entre 60 000 et 150 000 FCFA pour une séance.
« La subvention de l’État nous soulage. Nous sommes nombreux à ne pas avoir les moyens de faire la dialyse dans les hôpitaux privés », confie Jean Boti, infirmier à Aboisso, atteint de l’insuffisance rénale.
« En plus d’être pris en charge par l’État nous recevons des soins de santé de qualité » ajoute Souanga Serge lors de sa séance de dialyse.
Depuis la création du Centre national de prévention et de traitement de l’insuffisance rénale (CNPTIR) en 2012, la Côte d’Ivoire a renforcé son dispositif de prise en charge de la maladie.
De 10 postes de traitement en 2011, le pays est passé à 107 en 2017, puis à 157 en 2023.
À ce jour, on enregistre 15 centres d’hémodialyse répartis à Aboisso, Abidjan, Adzopé, Bouaké, Gagnoa, Korhogo, Man et Yamoussoukro.
CICG
Commentaires Facebook