Au moins entre 1000 et 1500 personnes sont tuées en moyenne chaque année sur les routes de Côte d’Ivoire, selon le ministère des Transports, pour 1,5 million de véhicules en circulation. Un bilan officiel largement en deçà de la réalité selon plusieurs sources.
Au moins 28 personnes [selon un dernier bilan] ont été tuées et 28 blessées vendredi dans la collision entre deux minibus dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, a annoncé le ministère des Transports ivoirien dans un communiqué.
Avec Agence France-Presse
Aux alentours de 13 h vendredi, « un accident mortel de la voie publique […] sur l’axe Daloa-Issia […] a fait, de sources concordantes, 26 tués, dont 10 calcinés et 28 blessés » a déclaré Oumar Sacko, le directeur général des transports terrestres et de la circulation.
Une équipe du ministère des Transports a été dépêchée sur les lieux et une enquête a été diligentée « pour faire toute la lumière sur les circonstances de cet accident au lourd bilan humain et matériel », a-t-il ajouté.
Comme dans de nombreux pays africains, les accidents meurtriers sont fréquents en Côte d’Ivoire en raison du mauvais état de certaines routes et des nombreux véhicules, ainsi que de l’incivisme des conducteurs.
Nombre d’automobilistes sont par ailleurs détenteurs de permis achetés, sans avoir fréquenté une école de conduite.
Début novembre, 20 personnes avaient également été tuées dans des circonstances similaires dans le centre du pays.
Entre 1000 et 1500 personnes sont tuées en moyenne chaque année sur les routes de Côte d’Ivoire, selon le ministère des Transports, pour 1,5 million de véhicules en circulation. En comparaison, la France – qui n’est pas le meilleur élève en Europe – compte 3500 morts pour 39 millions de véhicules en moyenne.
Ces dernières années, la Côte d’Ivoire a pris une série de mesures pour réduire les accidents mortels : permis à points, interdiction d’importer des véhicules de plus de cinq ans, vidéosurveillance et rénovation des routes notamment.
La Côte d’Ivoire espère diminuer le nombre de morts sur ses routes de 50 % d’ici 2025.
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