Santé: La pouponnière de Dabou, le refuge des handicapés lourds

Emmanuella, 5 ans, est née sans bras. Didier est atteint de trisomie 21. Dorcas, 8 ans, est handicapée moteur. Tous sont pensionnaires de la pouponnière de Dabou.

La pouponnière de Dabou accueille 107 enfants atteints de handicaps lourds. Ils bénéficient de soins adaptés aux besoins spécifiques de chacun d’entre eux.

Ce dimanche 24 novembre, Ibrahim, atteint d’Infirmité Motrice Cérébrale (IMC), a sa séance de kinésithérapie quotidienne. Achille Va Bi, kinésithérapeute, lui masse les membres inférieurs et lui fait faire des exercices pour améliorer ses fonctions motrices. Il explique : « Nous travaillons sur les muscles posturaux avec des exercices de renforcement. Cela permet à l’enfant d’avoir une force musculaire pour se tenir debout et pour évoluer vers la marche ».
En plus des soins de santé, les pensionnaires participent à plusieurs activités essentielles à leur bien-être. Des séances de sport pour améliorer leur motricité, des jeux éducatifs pour leur apprendre à lire, à compter et à interagir entre eux.

Selon Carine Sery, éducatrice préscolaire, « le jeu de construction de la pyramide permet à ces enfants de retrouver progressivement la motricité de leurs mains et d’être autonomes ».

Ces enfants vulnérables ont trouvé refuge dans cette pouponnière. Ici, ils sont les pupilles de l’État.

« L’État tient à ces enfants et prend soin d’eux. Un budget leur est alloué pour leur prise en charge médicale, alimentaire et vestimentaire », nous explique Korotoum Ouattara, directrice de la pouponnière.

La pouponnière de Dabou, établissement sous-tutelle du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, témoigne de l’engagement du gouvernement à offrir à tous les enfants, sans exception, les mêmes opportunités en matière d’éducation, de santé et de protection sociale.

CICG

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