Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité organise, les 28 et 29 novembre 2024, à l’Hôtel la Rose Blanche de Korhogo, les États Généraux de l’État Civil dans la région du Poro. Ces assises, qui se tiendront sous forme d’ateliers alternant travaux de groupes et plénières, visent un taux d’enregistrement des naissances de 80%.
Les taux d’enregistrement des naissances dans les départements de la région du Poro restent parmi les plus bas du pays. Les non-déclarations, les déclarations tardives et les fausses déclarations des faits d’état civil constituent, en effet, les causes d’une telle baisse.
« Notre état civil ne donne pas encore entière satisfaction, d’où la nécessité, à travers ces États Généraux, de faire un diagnostic pour comprendre pourquoi les déclarations des naissances ne sont pas faites comme cela se doit », a déclaré Dr Urie Doin Doh, directeur général adjoint de l’Administration du territoire, représentant le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général de corps d’armée Diomandé Vagondo. Il a déploré la situation de la région du Poro : « La Région du Poro affiche un taux en baisse de 64 %. Cette situation est anormale et il convient d’agir rapidement et efficacement. »
« Vous devrez faire en sorte que ce taux soit amélioré et atteigne la fourchette de 75 à 80% », a, par ailleurs, indiqué l’émissaire de la Direction Générale de l’Administration du Territoire (DGAT).
« L’UNICEF s’honore d’être associée à ce séminaire portant sur les États Généraux de l’État Civil de la région du Poro », s’est félicité Hermann Tano, spécialiste Protection de l’enfant à l’UNICEF. Et d’ajouter : « Au sortir de ces deux jours d’activité, ébauchons une feuille de route et brisons les obstacles à la déclaration des naissances. »
Partenaire financier sur ce programme, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) a supporté le budget total de ces États Généraux de l’État Civil.
CICG
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