La directrice générale de l’Office ivoirien du patrimoine culturel (OIPC), Blanche N’Guessan, a présidé, le 13 novembre 2024 à Abidjan, l’atelier de renforcement des capacités du personnel technique à la maitrise des outils et processus de la reconnaissance et de la valorisation internationale du patrimoine culturel.
Situant le contexte de l’atelier, la directrice générale de l’OIPC a indiqué que l’État de Côte d’Ivoire a ratifié la Convention de 1972 de l’UNESCO concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel le 9 janvier 1981. Et d’ajouter que, malheureusement, peu de professionnels maîtrisent la Convention de 1972 de l’UNESCO, encore moins ses orientations, notamment le processus d’inscription sur ses listes ainsi que les stratégies de valorisation internationale du patrimoine culturel.
Pour Blanche N’Guessan, la présente rencontre portant sur le renforcement des capacités de ses collaborateurs afin de les rendre plus outillés à la maitrise de tout le processus d’élaboration des dossiers de nomination relève d’un enjeu capital et se présente comme une réelle opportunité visant à sauvegarder et à promouvoir le patrimoine culturel.
Le secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, N’golo Aboudou Soro, a salué la tenue de cet atelier qui s’inscrit dans le cadre de la promotion de la diversité culturelle, ainsi qu’aux activités avenir de promotion de la culture de la paix.
Notons que depuis décembre 2006, la Côte d’Ivoire a adopté et transmis au Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO une liste indicative nationale comprenant quatre biens. De ces quatre biens, seulement deux ont été inscrits sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial, notamment la ville historique de Grand-Bassam et les mosquées de style soudanais.
CICG
Commentaires Facebook