Sécurité routière: « Le nombre de tués a baissé de 30% grâce à la mise en œuvre de la Stratégie nationale 2021-2025 »

La mise en œuvre de la Stratégie nationale de sécurité routière (SNSR) 2021-2025 qui vise à réduire de 25% le nombre de tués sur les routes a permis, de 2021 à 2023, une baisse de 6% du nombre des accidents passant de 14 234 à 13 310, de 14% du nombre de blessés et de 30% du nombre de tués.
Ces statistiques ont été données par le directeur de l’Office de Sécurité routière (OSER), Étienne Kouakou, qui était l’invité, le mardi 12 novembre 2024 à Abidjan-Plateau, de la conférence de presse hebdomadaire du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG), retransmise en direct sur les pages officielles du gouvernement et en présence des journalistes.
Intervenant sur la thématique de la sécurité routière, Étienne Kouakou a expliqué que ces résultats encourageants ont été obtenus grâce à des innovations majeures en matière de lutte contre les mauvaises pratiques, notamment la vidéoverbalisation, le test d’alcoolémie, etc., et au renforcement du dispositif de sensibilisation et de formation des usagers de la route. Cela, à travers l’institution d’une Semaine nationale de la sécurité routière et l’amplification des activités de la Commission spéciale de retrait et de suspension du permis de conduire.
Afin de capitaliser sur les acquis et de remporter le pari d’une sécurité routière réussie, Étienne Kouakou en a appelé à un engagement citoyen de tous, qui invite, entre autres à la réduction de l’excès de vitesse, au respect des mesures de sécurité telles que le port de la ceinture de sécurité, le port obligatoire du casque pour les engins à deux et trois roues, la non utilisation du téléphone au volant.
Le directeur de l’OSER a rappelé qu’avant 2021, notamment de 2013 à 2021, on a observé une hausse de 37% du nombre des accidents corporels (de 10365 à 13310), de 89% du nombre des blessés (de 11209 à 18134) et de 91% du nombre des tués (de 844 à 1 129).
Il a déploré que les accidents de la circulation coûtent 3% du Produit intérieur brut (PIB).
Selon lui, les causes de ces accidents de circulation sont imputables à l’incivisme, l’imprudence du conducteur (qui fait près de 40% des infractions relevées) et au défaut de maîtrise de la conduite.
CICG

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