Crue des eaux à Soubré, Sassandra et Alepé: Le Secrétariat Exécutif de la PN-RRC effectue une mission dans les localités concernées

Le Secrétariat Exécutif (SE) de la Plateforme Nationale de Réduction des Risques et de gestion des Catastrophes (PN-RRC) a effectué, le 29 octobre à Soubré dans la région de la Nawa, le 31 octobre à Sassandra dans la région du Gbôkle et le 7 novembre 2024 à Alepé dans la région de La Mé, une mission suite à la crue des eaux survenue dans ces localités, en octobre 2024, lors de la petite saison des pluies.

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Cette activité qui vise une meilleure compréhension des risques auxquels sont exposées les populations des zones impactées, a permis d’évaluer les mesures d’atténuation et de formuler des recommandations en vue de mieux les préparer à faire face à d’éventuelles crises qui pourraient survenir à l’avenir.

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Il a donc été question pour l’équipe de la SE PN-RRC, conduite par Dr Kader Touré, d’effectuer des visites de terrain à l’issue desquelles, des rencontres d’échanges avec les autorités locales ainsi que l’ensemble des acteurs et autres parties prenantes se sont tenues. Cela, dans le but d’envisager des actions diligentes à mener afin de minimiser les dégâts et autres pertes qui pourraient survenir si le niveau des cours d’eau continue de croître. À cette occasion, des réunions de retour d’expérience (RETEX) ont également eu lieu.

Dans chacune des localités, les autorités préfectorales ont remercié le Premier Ministre, Robert Beugré Mambé, pour l’assistance, en ces temps de grandes difficultés, manifestée par la présence de délégations venues d’Abidjan et particulièrement celle du Secrétariat Exécutif de la PN-RRC.

Outre le corps préfectoral, ont pris part aux différentes rencontres d’échanges, les directeurs départementaux des ministères impliqués, les Forces de défense et de sécurité, les Mairies, l’Office National de la Protection Civile (ONPC), les ONG, les communautés locales et la société civile.

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Faut-il le rappeler, les crues récentes des fleuves Sassandra et Comoé ont occasionné le désarroi et une grande détresse chez les populations impactées dont certaines ont été contraintes à un déplacement forcé en vue de préserver leur vie. A cela, il convient d’ajouter les importants dégâts matériels et les pertes liées à leurs biens de subsistance, contribuant ainsi à exacerber la pauvreté des populations, surtout les plus vulnérables.

CICG

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