Le 2e vice-président du Parti des peuples africains (Ppa-CI), Damana Adia Pickass, était convoqué à comparaître les 6, 7, 13 et 14 novembre 2024, en matière correctionnelle devant le Tribunal de première instance d’Abidjan, dans l’affaire dite de l’attaque du camp militaire d’Anyama survenue en 2020.
Mais le tribunal a reporté le procès au 27 novembre 2024. Plusieurs cadres du Ppa-CI ont effectué nombreux le déplacement au Tribunal de première instance du Plateau afin d’apporter leur soutien à l’un des leurs.
Les chefs d’accusation retenus contre Damana Adia Pickass sont, entre autres, l’atteinte à la défense nationale, l’atteinte à la sûreté de l’Etat, l’association de malfaiteurs, les assassinats, le mercenariat et la détention illégale d’armes à feu.
Le 4 novembre, sa formation politique, le Ppa-CI, a rappelé dans une déclaration que ce procès pénal ainsi programmé fait suite à une longue procédure judiciaire.
Pour le parti de Laurent Gbagbo, ce procès est déclenché contre le vice-président Damana Adia Pickass lorsqu’il a été convoqué par la Cellule spéciale d’enquêtes et de lutte contre le terrorisme où il a été mis en examen le 24 février 2023 par le juge d’instruction.
« C’est pourquoi, le Ppa-CI, tout en dénonçant ces manœuvres politiciennes autocratiques qui, malheureusement, tendent à jeter le discrédit sur l’administration judiciaire dans notre pays, met le pouvroir Rhdp en garde contre toutes velléités d’arrestation arbitraire de ses cadres », a mis garde le président exécuitf du Ppa-CI, Sébastien Dano Djédjé, lors d’une rencontre avec les médias le lundi 4 novembre 2024, à Abidjan.
Par Patrick N’Guessan
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