Pas de « remontada » cette fois comme face au Borussia Dortmund. Trop fragile, trop fébrile, le Real Madrid a subi mardi sa première défaite à domicile en Ligue des champions depuis avril 2022 face à l’AC Milan (3-1) au Santiago-Bernabeu dans le choc de géants européens de la quatrième journée.
La crise est officiellement ouverte.
Inondations en Espagne : Ancelotti n’a « pas envie de parler de football »
Il y avait vingt-deux Ligues des champions sur le terrain, ce mardi soir, au Santiago-Bernabeu. Mais au final, il n’y a eu qu’un vainqueur. Et ce n’est pas vraiment celui attendu. En grande difficulté, laminé par le FC Barcelone il y a une dizaine de jours (0-4) à domicile, le Real Madrid a été logiquement battu par l’AC Milan (1-3) au terme d’une copie imparfaite.
Dépassés face à des Milanais entreprenants et qui ont su profiter des (immenses) espaces laissés entre les lignes, les hommes de Carlo Ancelotti ont encaissé une troisième défaite en à peine seize rencontres disputées. Assez pour plonger le club madrilène dans la crise ? Très probablement. Et personne ne sera épargné. De Kylian Mbappé, qui a vu toutes ses tentatives repoussées par Mike Maignan, à Vinicius Junior, buteur sur penalty après l’affront du Ballon d’Or manqué.
« Ces deux défaites sont inexplicables, a concédé le portier Andriy Lunin après la rencontre. On doit rapidement repartir de l’avant. » « Nous avons vu les mêmes problèmes que face au Barça, a reconnu Carlo Ancelotti au micro de Sky Italia. Il n’y a pas eu la réaction attendue. » Puisque l’incendie commence à se répandre dans la Maison Blanche, Emilio Butragueño, le directeur sportif du club madrilène, a également décidé de prendre la parole : « Nous avons confiance en nos joueurs. Il y a quelques mois, nous avons gagné la Ligue des champions, la Supercoupe d’Europe et la Liga. Ce n’est pas un moment facile, mais nous devons être unis pour trouver une solution. On doit trouver un équilibre entre défense et attaque. Dans ces moments difficiles, il faut rester calmes pour devenir champions. »
Tout faire pour que cela n’arrive plus
Le « Mister » Carlo Ancelotti, qui retrouvait mardi l’autre club de sa vie, a de sérieux problèmes à régler, à commencer par une défense méconnaissable (neuf buts encaissés sur ses trois derniers matches) et un manque criant d’équilibre depuis le départ à la retraite du métronome allemand Toni Kroos. Au passage, Aurélien Tchouaméni a de nouveau été en grande difficulté. Au point d’être remplacé à la mi-temps. C’est dire. « Mais ce n’est pas un problème individuel, c’est collectif », s’est justifié son entraîneur, qui n’a pas voulu pointer du doigt un seul joueur au vu de la mauvaise passe actuelle.
« Nous sommes le Real Madrid et nous devons nous battre jusqu’à la fin, a prévenu Lucas Vazquez, qui connait bien la maison. Il faut tout faire et travailler dur pour que ce genre de choses n’arrive plus. » Pour Ancelotti, même sentiment : « Pour sortir de ce moment, il faudra une réponse collective. Pas individuelle. » Lui aussi est bien conscient qu’il devra en donner. « Nous devons être inquiets, l’équipe n’a pas fait un bon match. Elle n’est pas compacte et équilibrée, nous devons être plus organisés, nous avons encaissé beaucoup de buts… L’équipe n’est pas bien mise sur le terrain et il faut y travailler. Ça fait partie du football. Quand tu penses que tout va bien, ton équipe peut s’effondrer. Mais après ça, tu dois retrouver ton niveau », a encore expliqué Carletto, plutôt lucide sur la situation. Il accepte également d’être remis en question. « C’est logique quand ton équipe ne livre pas la meilleure version d’elle-même », a-t-il analysé. Son équipe pointe actuellement à la 17e place du classement général. Le tout avant de se déplacer à Liverpool puis Bergame contre l’Atalanta. Deux gros morceaux.
Avec Eurosport.fr
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