Espagne inondations: Le roi Felipe accueilli avec des cris d’« assassin!» par les sinistrés en colère « volées de bouteilles, boue et bâtons… »

213 morts – Le roi d’Espagne bombardé de boue et hué lors de sa visite dans une zone sinistrée

Le roi d’Espagne Felipe a été bombardé de boue, de bouteilles et de bâtons lors d’une visite dans la zone inondée près de Valence.

Lorsque lui et son entourage ont traversé la cité pour constater les dégâts, ils ont été interpellés par une foule en colère. Ils ont crié « meurtrier », « fils de pute » et « va-t-en ».

La reine Letizia, le premier ministre Pedro Sánchez et le directeur régional Carlos Mazón sont également présents lors de la visite à Paiporta, l’une des localités les plus durement touchées.

Selon la chaîne espagnole RTVE, le roi a d’abord refusé de quitter Paiporta la ville malgré les protestations.

Au milieu de l’agitation, le roi essayait toujours de parler aux habitants en colère. Ils ont également demandé la démission du directeur régional Mazón.

Il a finalement été contraint de s’en aller.

Inondations en Espagne : le roi Felipe VI et Pedro Sanchez accueillis au cri d’« assassins ! » par une foule en colère

Le roi et la reine ont tenté de parler aux sinistrés et de calmer leur colère, dirigée en particulier contre le premier ministre socialiste et le président conservateur de la région de Valence, avant de finir par quitter les lieux.

De la boue sur le visage et les vêtements, le roi Felipe VI d’Espagne et son épouse, la reine Letizia, ont dû mettre fin, dimanche 3 novembre, à leur visite à Paiporta, près de Valence (Est), l’une des villes les plus endeuillées par les inondations qui ont fait au moins 217 morts dans le sud-est du pays, après des scènes qui ont frisé l’émeute.

Les souverains ont été accueillis aux cris d’« assassins ! ». Ils ont tenté de parler aux sinistrés et de calmer leur colère, dirigée en particulier contre le premier ministre socialiste, Pedro Sanchez, et le président conservateur de la région de Valence, Carlos Mazon, avant de finir par quitter les lieux.

« Mazon démission ! », « Combien de morts ? », a également hurlé la foule qui accuse les autorités d’avoir envoyé tardivement mardi un message d’alerte téléphonique aux habitants, alors que les services météorologiques avaient placé la région en alerte rouge dès la matinée.

Samedi, Carlos Mazon a annoncé une batterie d’aides économiques et a promis le retour de l’ordre, alors que des actes de pillage ont été signalés dans plusieurs magasins, entraînant l’interpellation de 82 personnes. « Il y a des gens qui ont pu se sentir seuls, désemparés, peu protégés », a reconnu l’élu. Mais « nous allons venir en aide à tous les foyers » qui en ont besoin, a-t-il dit. « Nous sommes confrontés au défi de notre vie et nous allons trouver les solutions. »

Au total, 213 personnes sont mortes dans la seule région de Valence, trois en Castille-la-Manche, où le corps d’une sexagénaire portée disparue mardi a été découvert dimanche matin, et une en Andalousie.

Avec Le Monde et AFP

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