Premier revers. L’ancien vice-président du Front populaire ivoirien (Fpi), Dagbo Godé avait saisi la justice pour la suspension de leur congrès prévu les 8 et 9 novembre 2024 à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Le tribunal a jugé sa plainte « non fondée », affirmant qu’il n’y avait pas de justification légale à une suspension immédiate du congrès. Le tribunal a donc estimé le 29 octobre 2024 que la tenue du congrès ne présente pas de risque nécessitant une décision d’urgence. Ce procès en référé, initialement prévu pour le 22 octobre et reporté au 29 octobre s’est achevé par une décision défavorable en faveur du plaignant.
Il faut souligner que Dagbo Godé, avocat de profession, conteste la rupture du partenariat entre le Fpi et le Rhdp qu’il a entérinée au cours d’une réunion au mois de septembre. Candidat à la présidence du Front populaire ivoirien, il a engagé deux procédures judiciaires distinctes contre sa formation politique.
Le tribunal va se prononcer le 31 octobre 2024 sur l’interprétation des textes réglementaires, date à laquelle la justice se prononcera de manière définitive sur cette question. A cette date, le Tribunal décidera de la tenue ou non du prochain congrès.
Le président du Front populaire ivoirien (Fpi), Pascal Affi N’Guessan est confronté à une dissidence. Des ex-cadres du parti à la rose, au nombre desquels l’ancien secrétaire général, Issiaka Sangaré, les ancien vice-présidents, Pierre Godé, candidat à la présidence du parti et Diabaté Bê sont entrés en dissidence avec la direction de leur parti pour exprimer leur désaccord. Dans la foulée, Issiaka Sangaré a officialisé un courant politique dénommé « Démocratie et valeurs’’ le 26 octobre 2024. Lors de l’officialisation de la présentation de son courant, Issiaka Sangaré a réaffirmé son souhait de maintenir une collaboration avec le Rhdp, en précisant son positionnement face aux initiatives d’autres figures de l’opposition.
FratMat
Par Patrick N’Guessan
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