Photo: Joseph Aoun a droite avec le Général Charles Q. Brown Jr, chef d’état-major interarmées américain
La France se méfie d’une initiative américaine appuyée par certains pays arabes comme les Émirats arabes unis et la Jordanie en vue d’imposer une solution au Hezbollah et Nabi Berri, le président chiite du Parlement, qui est aussi le go between entre les Occidentaux et le Hezbollah.
Outre le désarmement de celui-ci – jugé impossible à Paris – Washington et ses alliés chercheraient à nommer le général Joseph Aoun président de la république libanaise. Celui-ci doit se rendre ce lundi en Jordanie.
De son côté, le premier ministre Najib Mikati s’est rendu vendredi à Londres où il a rencontré le secrétaire d’État américain Antony Blinken, la capitale britannique accueillant également plusieurs chefs de la diplomatie de pays arabes, dont Ayman Safadi, pour la Jordanie.
Najib Mikati ne croit pas visiblement aux chances de réussite de ces manœuvres américaines, approuvées en sous-main par Israël.
Les Etats-Unis étaient représentés à un niveau subalterne jeudi à la conférence internationale organisée à Paris par la France en soutien « au peuple et à la souveraineté » du Liban.
Georges M.
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