Je commence par ces exemples imaginaires, car en observant la situation actuelle, j’éprouve une véritable peine pour notre grand parti, le PDCI-RDA. C’est désolant de constater que nous ne tirons toujours pas les leçons de nos erreurs passées.
Pourquoi adopter un comportement qui tend à transformer un chat en lion ou un lion en chat ? Suivez mon regard. On se dit thiamiste, mais on doute de la capacité du président Tidjane Thiam à battre n’importe quel adversaire lors de la convention du parti. Cette situation rappelle les soi-disant Bédistes, qui doutaient en 2020 de la capacité du défunt président Bédié à battre KKB. Résultat, le « chat » #KKB est devenu un « lion » légitimant l’élection d’ADO.
J’ai du respect pour le ministre @JLB_officiel
Billon et ce qu’il représente pour notre parti. On ne peut parler de cadres dynamiques sans nommer l’homme fort de Dabakala. Mais, soyons francs, même le plus petit militant du PDCI sait qu’il n’a aucune chance contre le président Tidjane Thiam, même dans une convention gérée par son équipe et sous les articles 3 et 41 du PDCI-RDA. Le ministre Billon sait qu’une convention transparente serait un plébiscite pour le président du PDCI-RDA.
Nous ne sommes ni marabouts ni devins, mais notre expérience nous montre que beaucoup ont fait du bruit pour finalement récolter 13 %. On se connaît !
Si un bureau politique est convoqué avant la fin de l’année pour fixer la date de la convention, vous verrez que le ministre Billon et ses partisans au sein du PDCI-RDA créeront ce rapprochement nécessaire. Car la division n’est que profit pour certains partis, et les fauteurs de trouble retourneront dans leur mutisme habituel.
Chers Thiamistes, chers militants du PDCI-RDA, si vous êtes vraiment thiamistes, faites un effort : abandonnez ce comportement qui transforme le « chat en lion » ou le lion en chat !
Il est temps de se concentrer sur des plans d’action et de bâtir de nouveaux écosystèmes politiques endogènes. Il ne devrait pas y avoir de « Billon #vs Thiam », mais un « Billon #et Thiam » pour sauver la Côte d’Ivoire en 2025, où les élections approchent et sont dans seulement 12 mois.
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