«Les entreprises travaillent pour les impôts et les banques» en Côte-d’Ivoire (Billon)

Jeudi 10 octobre 2024, animant sa rubrique hebdomadaire « La Tribune du Jeudi : La question brûlante du follower », Jean-Louis Eugène Billon, potentiel candidat à la présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire, a répondu aux préoccupations des internautes.

Mélissa, 42 ans, entrepreneure, a posé la question suivante : «Monsieur le Ministre, les performances de la Côte d’Ivoire en matière de mobilisation de recettes fiscales ont été relativement faibles, au cours de ces dernières années. Le pacte de convergence de l’Uemoa fixe un niveau plancher de 20% et il est aussi nécessaire aussi d’élargir l’assiette fiscale. Cependant de plus en plus les entreprises subissent des pressions fiscales énormes. Quelles nouvelles stratégies et innovations adaptées à la structure fiscale ivoirienne proposée vous, et ce, conformément aux évolutions et mutations ?»

En réponse, JLB a dit : «Bonjour Melissa, Je partage vos préoccupations concernant la pression fiscale qui pèse sur les entreprises. Quand bien même l’Etat se défend en disant que la pression fiscale est très loin des 30% souhaitables, le vécu par les entreprises du secteur privé formel est insoutenable. Les entreprises travaillent pour les impôts et les banques».

Et de proposer cette solution : «Pour alléger cela tout en améliorant la mobilisation des recettes, je propose d’adopter des stratégies innovantes, notamment la digitalisation fiscale pour renforcer l’efficacité du recouvrement, et l’élargissement de l’assiette fiscale en ciblant les secteurs informels. Nous devons également créer des incitations fiscales pour encourager les entreprises à investir et croître.»

Il a renforcé son idée comme suit : «En parallèle, je prévois un renforcement du dialogue entre l’État et les entreprises pour garantir une fiscalité équitable. L’impôt ne doit plus être ressenti comme une punition mais une contribution.

Je reste convaincu qu’avec une meilleure répartition et une meilleure gestion des régies financières, il est possible de réduire le niveau général de l’impôt tout en augmentant les recettes. C’est un formidable défi, mais c’est possible.»

GRO

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