Enquête du jeudi: Les résidences meublées d’Abidjan et les scènes de crimes odieux

Plusieurs cas de meurtre, touchant principalement des jeunes filles dans des résidences meublées, ont été enregistrés à Abidjan au cours de ces trois dernières années. De nombreux médias ivoiriens, s’en sont faits l’écho. Et l’on se demande bien si ces cadres de séjour temporaires, offrant l’occasion de se sentir plus à l’aise avec les équipements essentiels comme chez soi, ne seraient devenus des lieux de prédilection de crimes et d’assassinats affreux.

L’histoire la plus récente est celle d’une jeune fille nommée Yohou Yah Emmanuella, âgée de 19 ans. Elle a été retrouvée morte le mercredi 11 septembre 2024, dans une Résidence meublée à Cocody, Deux-Plateaux Vallon. Suite à une enquête policière, la Direction de la police criminelle a identifié un certain KKFJ étudiant de 21 ans comme l’auteur de ce crime.

Mieux, quatre jours plus tard une information publiée par la Direction générale de la Police nationale précisément le dimanche 15 septembre 2024, révèle que KKFJ a avoué avoir tué Yah Emmanuela à l’aide d’un couteau le 7 septembre 2024. Il a expliqué que la jeune fille lui aurait volé la somme de 500 000 francs CFA.

Mais avant ce crime, le 13 juillet 2024, une autre jeune fille, que nous appellerons F.T, a été retrouvée égorgée et agonisante dans une mare de sang, toujours dans une Résidence meublée à Koumassi. Selon des informations révélées par la Direction générale de la Police nationale, elle a succombé lors de son transfert à l’hôpital.

Saisis de cette affaire, les enquêteurs de la police criminelle ont mené des investigations qui ont permis d’interpeller un certain FAAL, présumé auteur de cet acte criminel. Interrogé, il a lui aussi avoué son crime et justifié son acte par le refus de la victime de lui remettre de l’argent qu’elle lui aurait promis.

En remontant beaucoup plus dans le temps notamment en 2022, l’on se souvient qu’une autre affaire circulait sur les réseaux sociaux. Elle faisait état de ce que le mardi 11 janvier 2022, dans la même commune de Koumassi, quatre personnes ont été retrouvées mortes, et une autre était plongée dans le coma dans un appartement d’une Résidence meublée. A en croire des informations délivrées par la Plateforme Police secours, cela était dû à des malaises dont les raisons n’ont pas été révélées. À leur arrivée, les sapeurs-pompiers, les policiers et les gendarmes ont constaté des vomissements et des selles sur les victimes. La personne dans le coma a été évacuée au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, où elle est finalement décédée.

Yopougon a également enregistré ce genre de situation. ZKL, âgée de 14 ans, a vécu un après-midi qui a viré au drame. En effet, des informations fournies par la plate-forme Police Secours en novembre 2021, indiquent cette mineure avait rendez-vous avec un ami rencontré sur les réseaux sociaux. Avant de se rendre au rendez-vous, elle a demandé à sa meilleure amie de l’accompagner.

Une fois sur les lieux, elles ont découvert qu’il ne s’agissait pas de lui, mais de trois jeunes hommes, et le rendez-vous s’est finalement tenu dans une Résidence meublée. Ayant compris la supercherie et prise de peur, l’amie a réussi à s’enfuir pour informer rapidement les parents de ZKL. Ceux-ci ont alerté une équipe du Centre de Coordination des Décisions Opérationnelles (CCDO), une unité de protection de la police nationale. Malheureusement, lorsque les éléments du CCDO sont arrivés, il était déjà trop tard. ZKL, sous l’effet d’un somnifère, avait été violée par ces individus. Celui qui avait tendu le piège était toujours présent pour assouvir ses désirs.

Tous ces faits de meurtres ont ceci de commun qu’ils ont eu lieu dans des résidences meublées. Qu’est ce qui peut bien expliquer cela ? Est-ce par simple coïncidence, ou bien c’est parce que les résidences meublées seraient plutôt devenues des cadres appropriés à la commission de meurtres de crimes de sang ?

De Lima Soro
Lebanco.net

Horrible découverte à Abidjan: Une jeune fille assassinée par son copain, son corps mutilé et abandonnée dans une résidence meublée

18 septembre 2024

Le corps d’une jeune fille en putréfaction avancée a été découvert, ce mercredi 11 septembre 2024, dans une résidence meublée aux II Plateaux, non loin du commissariat de police du 12ème arrondissement. Selon les témoignages, elle y est arrivée depuis 6 jours, en compagnie d’un client.

Une découverte macabre secoue depuis ce mercredi 11 septembre 2024, le quartier huppé des II Plateaux, à Cocody, Abidjan. Le corps sans vie d’une jeune femme, en état de putréfaction avancée, a été retrouvé dans une résidence meublée située près du commissariat de police du 12ème arrondissement. La scène macabre, baignée de sang, a laissé la population sous le choc, et une enquête a été ouverte pour élucider ce crime.

Le client était là pour deux semaines

Le drame s’est déroulé dans un appartement appartenant à Mme Dosso Y.S., une propriétaire de résidence acquise et aménagée, il y a seulement deux semaines. Selon les informations recueillies, un homme, se présentant comme un client, a pris contact avec la fille de Mme Dosso à travers une annonce publiée sur les réseaux sociaux. Il avait manifesté son intérêt pour louer la résidence pendant deux semaines, précisant qu’il était en séjour à Abidjan.

Après plusieurs échanges avec la fille de la propriétaire, l’homme a convenu de payer son séjour de manière échelonnée, avec un versement hebdomadaire. Cependant, dès le début de son séjour, des signes d’irrégularités sont apparus. Le client, censé régler la première partie de sa facture, a sans cesse repoussé l’échéance, évoquant des retards dans des virements internationaux.

Mme Dosso, inquiète du retard dans le paiement, a exprimé son mécontentement à sa fille le mardi 10 septembre 2024, car aucun montant n’a été versé malgré les assurances données par le client. Ce dernier continuait à promettre de s’acquitter de la somme due, mais sa conduite devenait de plus en plus suspecte.

La situation a pris une tournure dramatique, ce mercredi 11 septembre 2024. Le vigile de la résidence a contacté Mme Dosso pour l’informer qu’une odeur insupportable émanait de l’appartement loué par le client. Les voisins, ne pouvant plus tolérer cette puanteur, ont alerté la police. Lorsque les forces de l’ordre ont forcé l’ouverture de la porte de l’appartement, elles ont découvert l’horreur : le corps sans vie d’une jeune femme, en état de décomposition avancée, gisait dans une mare de sang. A en croire différentes sources d’informations, le meurtrier aurait retiré les organes de sa victime avant de l’emballer dans un drap.

Le fameux client n’a pas laissé de traces

Suite à cette macabre découverte, la police criminelle et la police scientifique ont été dépêchées sur les lieux pour effectuer les premières constatations. L’enquête s’annonce complexe pour plusieurs raisons. D’abord, le fameux client n’a pas laissé de traces. Il ne s’est pas enregistré lors de son arrivée et a uniquement communiqué via un numéro de téléphone avec la fille de Mme Dosso. Depuis la veille du drame, le mardi 10 septembre 2024, l’homme était resté injoignable, renforçant les suspicions autour de sa personne.

Le vigile et la propriétaire de la résidence ont été interrogés par la police pour tenter de clarifier les circonstances de cet assassinat. Cependant, les pistes sont limitées, notamment en raison de l’absence d’identification formelle du client, ce qui complique grandement le travail des enquêteurs. Le numéro de téléphone avec lequel l’individu avait communiqué est actuellement exploité par les autorités dans l’espoir de retrouver des indices.

La victime a été identifiée comme Yohou Yah Ange Emmanuella, une jeune fille ayant récemment été vue en compagnie d’un homme. Selon des sources, il pourrait s’agir d’une “géreuse de bizzi”, un terme communément utilisé en Côte d’Ivoire pour désigner des travailleuses du sexe. La présence de cette jeune femme dans l’appartement loué par le mystérieux client alimente les hypothèses sur les motifs du meurtre, mais rien n’a encore été confirmé par la police.

Arrestation du suspect et poursuite des investigations

Suite à cette découverte macabre, la police a immédiatement ouvert une enquête pour identifier et retrouver le principal suspect. Ce dernier, qui avait déjà éveillé les soupçons par ses comportements erratiques et ses promesses non tenues, n’a laissé que très peu d’indices exploitables. Le numéro de téléphone utilisé pour communiquer avec la fille de Mme Dosso est actuellement analysé par les autorités pour remonter jusqu’à l’individu.

La vigilance et la coopération du vigile et de la propriétaire ont permis d’éviter que cette affaire ne sombre dans l’oubli. Les interrogatoires se poursuivent, et ce matin, le principal suspect a finalement été mis aux arrêts. Les circonstances de l’assassinat de Yohou Yah Ange Emmanuella restent floues, et l’enquête se concentre désormais sur la reconstitution des événements et l’implication éventuelle d’autres complices. La justice devra faire toute la lumière sur ce drame qui a ébranlé la tranquillité des II Plateaux et soulevé de nombreuses interrogations au sein de la communauté abidjanaise.

Avec L’Infodrome.com
Source : Net Afrique

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