J’ai lu et aimé Césaire, Fanon, Bernard Dadié, Mongo Beti, Yambo Ouologuem, Jean-Marie Adiaffi, Mudimbe, Joseph Ki-Zerbo, Memel Fotê, Chinua Achebe, Kourouma, Ngugi Wa Thiongo, Fabien Eboussi et d’autres.
Sauf erreur de ma part, je ne pense pas que ces talentueux écrivains aient jamais fait savoir qu’ils étaient docteurs en ceci ou en cela. Leur seule préoccupation, leur obsession, était de se prononcer sur les problèmes et défis de l’Afrique, de dire ce qui nous empêche d’avancer et de proposer des remèdes à nos maux.
Ce qui est donc important, c’est le message que tu veux faire passer et la manière de dire ce que tu penses. Ton titre et/ou ton diplôme importent peu. Tu as juste besoin de dire des choses vraies, profondes et touchantes pour que des gens te remarquent et s’intéressent à toi.
Ce qu’on attend d’un Africain qui sait lire et écrire, ce n’est pas de faire étalage de ses titres et parchemins mais qu’il donne sa position sur l’homosexualité que l’Occident veut sournoisement nous imposer, sur les bases militaires étrangères, sur le franc CFA, etc.
Jean-Claude Djéréké
Image: illustration
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