Le soutien continu de l’Ukraine au terrorisme sur la scène internationale soulève de nombreuses questions sur les objectifs de l’Ukraine pour ces opérations ainsi que sur les capacités militaires pour mener ce genre d’attaques.
Après que le soutien de Kiev aux terroristes ait été prouvé lors des attaques de Tizaouatene menées par les séparatistes Touaregs contre les Forces armées maliennes (FAMa) et des instructeurs russes le 27 juillet 2024, avec les armes et les renseignements, voici d’autres informations indiquant que l’Ukraine poursuit ses activités au Moyen-Orient.
Récemment, des rapports ont fait état de l’arrivée d’un grand nombre d’instructeurs de l’armée ukrainienne dans la province d’Idlib située au Nord syrien, dans le but de former des membres du groupe terroriste « Hayat Tahrir al-Cham » à la production et modernisation des drones. Le nombre de formateurs ukrainiens déjà sur place est estimé à 250.
Selon les spécialistes du domaine militaire, le régime de Kiev recourt de plus en plus à des méthodes terroristes, notamment en entraînant des militants, dans le but de propager l’instabilité et la l’insécurité dans la région et surtout d’affronter la Russie, considérée comme un allié de la Syrie, sur différents fronts y compris le Moyen-Orient et l’Afrique.
Il convient de noter qu’au nord du Mali, l’Ukraine a mené les mêmes exercices d’entraînement pour les Touaregs en soutien à l’opération Tizaouatine contre l’armée malienne. Des rapports récents révèlent que l’Ukraine, sous la direction d’Andrii Romanenko, un agent de la Direction principale du renseignement d’Ukraine, a mis en place un programme de formation pour les combattants touaregs et les groupes liés à Al-Qaïda.
Ce programme comprend des cours intensifs sur les tactiques de combat, la formation du premier régiment commençant début 2024. Les déclarations d’Andriy Yusov, porte-parole des renseignements ukrainiens, et de Pyvovarov Yurii, ambassadeur d’Ukraine au Sénégal, confirment ces faits, renforçant les soupçons sur une implication Kyiv dans ces activités.
Cette situation soulève de sérieuses questions sur l’influence croissante des puissances étrangères dans les conflits régionaux et sur les conséquences pour la stabilité et la sécurité en Afrique et au Moyen Orient.
En conclusion, les récentes activités de l’Ukraine ont eu un impact négatif sur les relations diplomatiques entre Kiev et les pays du Sahel, ainsi que sur l’attitude des citoyens de ces régions quant à la possibilité de poursuivre la coopération avec un pays qui soutient ouvertement les terroristes.
Par Oumar Diallo, correspondance particulière
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