Le président de la Commission de la Culture, de la Communication, de l’Éducation et du Sport du Sénat français, Laurent Lafon, s’est engagé à œuvrer pour le retour du Tam Tam Parleur du peuple atchan, le « Djidji Ayôkwè » « (Panthère-lion) » se trouvant actuellement au musée du Quai Branly, en France.
A la tête d’une délégation de neuf personnes, Laurent Lafon l’a dit au terme d’une séance de travail avec la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, le mardi 17septembre 2024 à Abidjan-Plateau.
« Nous prenons l’engagement de nous faire les porte-parole, les ambassadeurs pour un retour dudit tambour qui représente un instrument culturel important pour la Côte d’Ivoire », a réaffirmé le sénateur.
Il s’est également réjoui que les politiques culturelles deviennent un des axes de coopération entre la France et la Côte d’Ivoire : « désormais, ces politiques culturelles sont inscrites comme un des axes devant faire l’objet de financement ».
Et de poursuivre : « Nous avons été très impressionnés depuis que nous sommes arrivés à Abidjan par le fait que la culture soit très présente à Abidjan et dans la Côte d’Ivoire. Mais comme toute culture vivante, elle a besoin d’être structurée par des filières. Et le programme de travail que nous a présenté Madame la ministre et l’ambition qui est derrière sont réellement impressionnants ».
De son côté, la ministre a dit avoir eu des échanges fructueux avec ses hôtes, des échanges qui « permettent d’envisager des pistes et des perspectives pour le retour des biens culturels en particulier, mais surtout des perspectives pour améliorer la politique culturelle portée par les deux pays ».
Elle a rappelé que c’est grâce à la coopération exemplaire entre la Côte d’Ivoire et la France dans le domaine de la culture que le pays a bénéficié, il y a de cela une semaine, d’une ligne de financement dans le cadre du C2D, de 17 millions d’euros. Selon elle, ce fonds sera utilisé « pour structurer et professionnaliser les secteurs de la culture au profit de nos artistes, en leur donnant un statut, en permettant des formations liées aux enjeux de nouveaux défis tels que la numérisation, l’intelligence artificielle et en ayant des tiers-lieux culturels ».
CICG
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