Gabon / Ebomaf fait une percée fulgurante en pleine transition – Plus de 700 milliards de Fcfa de travaux à réaliser

  •  »Depuis que nous sommes ici, des pays voisins du Gabon nous contactent… », affirme M. Bonkoungou

« Nous sommes actuellement dans la forêt de Ndem en train d’aménager une route de 70 km qui va relier la capitale, Libreville. Tout le tronçon est constitué de grands arbres, d’animaux divers, mais nous allons y arriver. Les machines sont déjà en activité avec pour seul but de tracer le trajet et de construire la route ». Ces propos ont été tenus par le Pdg d’Ebomaf Mahamadou Bonkoungou à Cocovi alors qu’il bouclait une visite de terrain. Voici donc le champion du Btp au cœur de l’Afrique, dans le pays dirigé pendant près de 5 décennies par les Bongo (55 ans exactement).  

Aujourd’hui, sous une transition militaire qui vient de célébrer son premier anniversaire, le pays a envie de refaire son retard en matière d’infrastructures. Le nouveau pouvoir du général Oligui N’guéma affiche une farouche volonté d’impulser le développement souhaité par les gabonais qui lui accordent jusque-là, l’état de grâce. Il voyage beaucoup, va parfois lui-même au contact des investisseurs ou par ministres interposés. L’arrivée d’Ebomaf au Gabon, un pays que son Pdg connaissait déjà, est le fruit de plusieurs contacts.

Fidèle à sa diplomatie économique et entrepreneuriale d’inspiration panafricaniste, c’est en fin de compte un véritable raz-de-marée que réalise le patron d’Ebomaf. 700 milliards de Fcfa de travaux à réaliser dans le domaine du Btp dans les 12 prochains mois ! Ces travaux comprennent : la construction d’une dizaine de routes dont une autoroute de 2×3 voies sur 70 km entre Cocovi et Libreville, la capitale. Toujours dans le Btp, l’entreprise de droit Burkinabé à travers sa filiale gabonaise va réaliser des immeubles à usage de commerce et d’habitation dans la ville de N’toum à 38 km de Libreville, dans la Province de l’Estuaire. Ce n’est pas tout. La pêche industrielle, la fourniture de matériel agricole et le transport maritime tombent également dans l’escarcelle du groupe qui a déjà disposé un ferry de 500 places pour le transport des passagers.

L’on comprend à partir de là, la joie qui se lisait sur le visage de celui que ses intimes appellent le Boss. Sur ses nouveaux chantiers, il a affiché son enthousiasme à tenir ses engagements dans un pays arrosé neuf mois sur les douze que compte l’année.  »À Cocovi, nous avons expérimenté une nouvelle méthode qui va consister à construire plus d’une dizaine de routes. Nous espérons pouvoir boucler tous ces ouvrages entre huit et douze mois en dépit des aléas climatiques. Il s’agit d’une route de 2×3 voies soit une très grande autoroute avec des postes de péage », a-t-il confié. Et Mahamadou Bonkoungou de filer cette confidence sur les retombées de sa présence dans ce pays d’environ 1,2 million d’habitants :  »Depuis que nous sommes arrivés ici, des pays voisins au Gabon nous ont contactés. Donc à l’heure actuelle, nous nourrissons l’ambition de nous installer dans toute l’Afrique centrale ».

Tout baigne donc pour ce grand patron africain dont l’entreprise est également présente en Côte d’Ivoire où elle participe au renouveau infrastructurel avec la construction de plusieurs routes et bitumage de voirie urbaine dans le pays. Ce sont les chantiers Bouaké-Satama, Boundiali-Dianra, Kong – N’golodougou, en cours de réalisation. Sans oublier les chantiers déjà livrés ou en voie de l’être des aéroports de Korhogo, San Pedro, Kong et Séguéla.

SD à Abidjan (infos : netafrique.net)

sdebailly@yahoo.fr

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