« L’appel de Bonoua ne peut concerner celui-là qui ne fut qu’un traître parmi les fidèles »

Dans les méandres de la politique ivoirienne, surtout sur l’échiquier de gauche, tous ceux qui se disaient fidèles au Président Laurent Gbagbo et au projet de Refondation, ne l’ont pas toujours été en réalité. La loyauté, cette vertu si précieuse, a été travestie par l’hypocrisie et l’opportunisme. Ainsi, parmi ceux qui entouraient le Leader qu’il est, certains jouaient un double jeu. Ils se glissaient sournoisement dans l’ombre, cachant derrière des sourires et des serments une ambition dévorante, prête à tout sacrifier sur l’autel de leurs intérêts personnels.

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Ces individus sont comme des serpents qui se réchauffent autour du feu, profitant de la chaleur sans pour autant en être attachés. Ils guettent, attendent patiemment leur heure, prêts à mordre lorsque l’occasion se présente, empoisonnant ainsi la confiance des personnes, vraiment convaincues et minant les fondements mêmes de l’unité et tout projet économique viable.

Si la crise que le pays a connu a eu un seul effet bénéfique, c’est bien celui d’avoir permis une clarification, certes brutale mais, nécessaire de l’espace politique. Dans l’adversité, les masques sont tombés, révélant les véritables visages de ceux qui prétendaient être des alliés. La tempête politique qui a secoué le pays a mis en lumière la différence entre ceux, mais tenus loin, dont la loyauté est inébranlable et ceux dont la fidélité n’était qu’une façade, une opportunité de se rapprocher du pouvoir.

Ce moment de vérité que constitue « L’appel de Bonoua » offre une occasion de plus de nettoyer les rangs, de maintenir loin les traîtres et de réaffirmer les valeurs de loyauté et de dévouement. Car c’est dans la tourmente que se révèlent les vrais amis, ceux qui, même éloignés, restent aux côtés du leader malgré les vents contraires.
Pour Le Président Laurent Gbagbo, la crise a incontestablement servi de leçon. Si aucune réflexion profonde n’est menée, si les erreurs ne sont pas comprises et corrigées, alors il serait naïf d’espérer un avenir meilleur. L’histoire est une maîtresse sévère, et ceux qui refusent d’apprendre de leurs erreurs sont condamnés à les répéter. Il est donc impératif que cette épreuve qui se poursuit soit vue non pas seulement comme une période de souffrance, mais comme un tournant décisif, un moment pour purger les rangs de ceux qui, malgré leurs belles paroles du type « c’est mon père», n’ont fait qu’alimenter la trahison.

En définitive, la loyauté ne doit pas être simplement déclarée, elle doit être prouvée par les actes, surtout dans les moments importants quelles que soient les divergences ou les incompréhensions sur une situation. Seul un entourage composé de personnes véritablement dévouées, prêtes à sacrifier leur confort, à redimensionner leur égo débordant pour le bien commun, peut espérer construire un avenir solide et durable. Ceux qui se sont révélés être des serpents doivent être maintenus loin , très loin, , afin que le feu de la renaissance politique puisse brûler avec pureté et force en vue d’une alternance et d’une alternative crédibles. Il est véritablement temps de tenir ce mec à distance, avec ses casseroles et ses marmites, une bonne fois pour toute.

Qu’il fasse sa cuisine ailleurs et bon appétit à tous ceux et à toutes celles que cela enchante !

©KOCK OBHUSU

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4 réflexions au sujet de “« L’appel de Bonoua ne peut concerner celui-là qui ne fut qu’un traître parmi les fidèles »”

  1. La politique n’existe pas en Côte d’ivoire, Juste le fanatisme, voir même pire.

  2. Il a disparu après son dernier accrochage avec la rédaction du site (article Attaque contre les FAMa: Le Sénégal « solidaire » avec le Mali, convoque l’ambassadeur d’Ukraine à Dakar). Je suppose qu’il a été suspendu

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