Créé par décret présidentiel n° 74 /202 du 30 mai 1974, le Groupement de Sapeurs-Pompiers Militaires (GSPM) de Côte d’Ivoire fait partie intégrante des Forces Armées de Côte d’Ivoire. Il forme corps et relève directement du Chef d’Etat-Major Général des Armées. Il est une unité militaire mis pour emploi à la disposition du ministère en charge de la Sécurité. Sa devise est « Sauver ou Périr ».
Le GSPM est organisé en groupement avec une chaîne opérationnelle et une chaîne administrative. La chaîne opérationnelle est constituée de neuf (9) compagnies dont huit (8) compagnies d’incendie et de secours et une compagnie de commandement. En ce qui concerne la chaîne administrative et de soutien, elle est constituée de bureaux et d’unités techniques et de soutien.
Le Groupement de Sapeurs-Pompiers Militaires a pour mission d’assurer la protection des personnes et des biens à l’occasion d’événements nécessitant l’intervention immédiate de ses personnels et la mise en œuvre de ses matériels sur l’ensemble du territoire national. « En plus de voler au secours du citoyen face aux accidents de la vie courante, notre mission se résume à la préservation des infrastructures et des installations socio-économiques importantes garantissant la vie de l’État », ajoute le colonel Maxime Amorissani, commandant du GSPM.
En 50 ans d’existence, le GSPM a effectué près de 200 000 interventions, dont 500 000 victimes prises en charge et près de 16 000 victimes décédées. « Lors des grands événements nécessitant la mise en œuvre de ses moyens, le Groupement a toujours répondu présent. Au cours de la CAN 2023, par exemple, nous avons assuré une réponse opérationnelle, cohérente et adaptée aux événements, sur l’ensemble des sites de compétition et dans les villages CAN », relate le colonel Maxime Amorissani.
Le GSPM totalise environ 105 interventions journalières avec des pics selon les saisons. Il est à noter que ces interventions sont très variées avec 65% de secours à victimes, 10% d’incendie, 10% de malades à domicile et de femmes au travail et 15% d’autres interventions.
CICG
Commentaires Facebook