Fermeture définitive de la casse d’Abobo-Anador: Les ferrailleurs ont encore 3 jours pour quitter les lieux
La fermeture définitive de la casse d’Abobo-Anador est entrée dans sa phase active ce mercredi 21 août 2024.
En effet, depuis 6 heures du matin, les bulldozers et autres engins de la mairie ont procédé à l’éventrement des magasins situés en bordure de la voie express c’est-à-dire-dire du rond-point du banco au château d’eau situé non loin de filtisac et le contenu envoyé à la fourrière.
« Aujourd’hui mercredi 21 août 2024, nous avons procédé officiellement à la fermeture de la casse en libérant tous les magasins. Tout ce qui sera récupéré, sera déposé dans les fourrières. Les propriétaires, s’ils sont intéressés, pourront s’adresser à nous pour aller les récupérer », a expliqué le 8e adjoint au maire, Diabaté Beh, chargé de l’opération.
Par humanisme, a précisé l’émissaire du maire Kandia Camara, un petit temps leur sera accordé. « Après la journée d’aujourd’hui, nous allons marquer une pause de trois jours. Ce, pour permettre à ceux qui veulent vraiment récupérer leurs marchandises de le faire et quitter les lieux immédiatement », a-t-il indiqué. En d’autres termes, le conseil municipal accorde encore trois jours aux ferrailleurs pour qu’ils puissent sauver ce qui peut l’être.
Selon le maire, à la dernière réunion tenue le lundi 19 août 2024, à la mairie, aucun responsable des ferrailleurs n’y était. Or ils avaient 48 heures et ce, à leur demande pour proposer un chronogramme de déguerpissement.
A en croire Diabaté Beh, cette opération prendra du temps eu égard à l’étendue de l’espace. « La casse s’étend sur une superficie de 40 hectares. Et les 40 hectares ne peuvent pas se traiter en deux jours. Cela dépendra aussi de notre capacité à progresser sur le terrain. Nous nous donnons le temps de terminer l’opération. Même si cela doit s’étendre sur un mois, nous allons le faire », a précisé Diabaté Beh, soulignant que la mairie ne compte plus reculer.
Pour cette opération, la voie était barrée des feux tricolores de la gare de train au carrefour de l’ex coco-service en passant par le rond-point du banco, ce qui a quelque peu perturbé la circulation.
Lorsque nous quittions les lieux aux environs de 10 heures, la circulation avait repris timidement mais l’opération suivait son cours.
Il faut noter que pour cette première journée, aucun incident n’a été signalé. Plus de 1500 éléments des forces de l’ordre étaient mobilisés.
Franck YEO
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