Revenu de France à quelques jours de la Fête Nationale de la Côte-d’Ivoire, Alassane Ouattara a repris encore le vol pour l’Hexagone le mercredi 13 août dernier, sans raison apparente.
Avant même de voir le volet politique ou même de santé, l’on peut se demander qui paie les nombreux vols et frais de séjours de Ouattara et de ses delegatioins en France ? L’État ? Depuis le Fonds de souveraineté du PR ?
A 82 ans, le président en exercice termine sur les rotules un troisième mandat à la tête de la Côte d’Ivoire alors que celui-ci lui était normalement interdit par la constitution ivoirienne.
Malgré tout, ses partisans s’organisent régulièrement des appels de pied largement scénisés d’ailleurs avec le clan présidentiel quoique celui-ci demeure, pour l’heure, silencieux. Cette attitude d’Alassane Ouattara a fait naître une guerre des ambitions. Et parmi les prétendants se trouve Adama Bictogo, le président de l’Assemblée nationale et maire de la commune de Yopougon qui l’a reprise à l’opposition le 2 septembre dernier.
Pour le dissuader, des enquêtes assorties d’auditions ont été menées dans ses entreprises juste avant qu’Alassane Ouattara ne le reçoive, début juillet dernier. Mais en dépit des assurances présidentielles, seul le vice- président, Tiémoko Myliet Koné et ancien gouverneur de la Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest paraît le seul à tenir la corde, notamment face à Patrick Achi vers qui penchait également le choix présidentiel. Mais contrairement à Patrick Achi, l’ancien gouverneur est fermement soutenu par le RDR socle ethnique nordiste du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix.
Hervé Coulibaly avec Aujourd’hui
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