« Faux » le taux de pauvreté en Côte-d’Ivoire n’est pas de 9%, le taux réel tourne autour de 40%

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Côte d’Ivoire : le taux de pauvreté est passé de 39,4% en 2018 à 35% en 2020 (ministre)

2022-10-22 à 00:13

ABIDJAN, 21 octobre (Xinhua) — Le taux de pauvreté en Côte d’Ivoire est en baisse, passant de 39,4% en 2018 à 35% en 2020, grâce aux réformes économiques et sociales du gouvernement, ainsi qu’à des programmes spécifiques dédiés à la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales dans le pays.

« Le taux de pauvreté en Côte d’Ivoire est passé de 39,4% en 2018 à 35% en 2020 », a affirmé jeudi la ministre ivoirienne de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, lors d’un rendez-vous d’échanges mensuel initié par le Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG, service de la Primature).

Selon Myss Belmonde Dogo, « est considérée pauvre en Côte d’Ivoire, toute personne qui vit en dessous de 750 francs CFA (environ 1,1 USD) par jour et est en extrême pauvreté, celle qui vit en dessous de 350 francs CFA par jour ».

Les critères de la pauvreté « ne sont pas que monétaires », a-t-elle indiqué. « En zone rurale, une population peut arriver à se nourrir, mais si les infrastructures ne sont pas présentes dans cette localité, elle rentre dans nos critères de pauvreté ; si dans une zone bien définie, vous n’avez pas de l’eau courante, de l’électricité, des pistes reprofilées etc., vous rentrez dans le critère de pauvreté », a-t-elle expliqué.

Présentant les missions et activités de son département, la ministre ivoirienne a cité le programme des filets sociaux productifs et le Projet d’autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD) censés « permettre à celui qui est dans l’extrême pauvreté ou dans la pauvreté de pouvoir mener à bien une activité ».

Dans le cadre du SWEDD, a-t-elle poursuivi, ce sont quelque 800.000 adolescentes et filles de Côte d’Ivoire qui ont bénéficié cette année de ce projet financé par la Banque mondiale dans sept pays d’Afrique subsaharienne afin de favoriser l’émancipation des femmes ainsi que leur accès à des services de santé reproductive, maternelle et infantile de qualité.

Concernant le programme des filets sociaux productifs, ce sont au total 227.000 ménages dans « l’extrême pauvreté » qui bénéficient tous les trois mois d’un transfert d’argent de 36.000 francs CFA, a fait remarquer la ministre. Fin

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