Un projet de construction d’un port sec a vu le jour depuis mai 2021, dans la région du Tchologo, à Ferkessédougou. Cette infrastructure de grande envergure qui permettra de booster l’économie de la région et de tout le pays.
« Le port sec, en plus de booster le tourisme et l’hôtellerie dans la région, permettra de niveler les prix dans tout le pays », explique Abdoulaye Alliagui, coordonnateur du projet du Port sec de Ferkessédougou.
Sur le site du port sec, où des bâtiments sortent de terre, 2 000 jeunes, majoritairement issus de la région du Tchologo, s’activent. Certains sont à leur premier emploi.
« J’ai été formé au métier d’interprète chinois-français et langue locale. Grâce à ce métier que j’exerce sur le site, j’arrive à subvenir à mes besoins », confie Aboubacar Dao, jeune de Ferkessédougou.
D’autres proviennent du lycée professionnel de la ville pour un stage d’apprentissage de 45 jours. Sur le site, Moumine Diomandé, élève en première année en Électricité et Bâtiment peut mettre en pratique ce qu’il a appris en classe. « J’apprends la plomberie, la saignée des murs, à utiliser un piqueur, une perceuse, etc. », dit-il.
À terme, le port sec va générer 71 000 emplois directs et indirects en faveur des jeunes et des femmes de la région.
Le port s’étend sur une superficie de 732 hectares. Les travaux consistent, entre autres, en la construction d’un terminal d’import et d’export, d’un dépôt d’hydrocarbures et d’un marché à bétail.
Les 200 familles directement impactées par le projet ont été relogées. De nouvelles maisons ont été construites pour les accueillir. Et sur le site, elles disposent d’infrastructures sociales de base : eau, électricité, centre de santé, école, etc.
La réalisation de ce projet va faciliter les échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et toute la sous-région. Elle fera de la région du Tchologo l’un des pôles majeurs de l’économie du pays.
CICG
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