Entre 2002 et 2010, mon pays a été secoué par une grave crise militaro-politique marquée par ce que l’on a qualifié de rébellion.
La #Ci225 sous la rébellion, ce fut une partition de notre pays. Partition en deux blocs. Deux blocs militaires. Deux blocs politiques. Ces blocs n’ont pas empêché les Ivoiriens de se retrouver dans un Gouvernement avec pour le règlement du conflit politique qui avait créé la rébellion.
Ce conflit politique, pour ceux qui l’ignorent encore, était lié à l’obstruction politique faite à l’un des principaux leaders politiques de la #Ci225, unique Premier Ministre du premier Président de la République ivoirienne, et président de l’un des principaux partis politiques du pays, de postuler à l’élection présidentielle et à l’élection des députés à
l’Assemblée nationale. Disons les choses clairement. Le refus politique de voir le Président du RDR, Monsieur Alassane Ouattara briguer une simple élection dans son pays est la raison de cette rébellion qui a pris fin, depuis, avec l’élection présidentielle consensuelle d’Octobre 2010.
Pour ceux qui justifient les coups d’Etat idiots en Afrique de l’Ouest, en m’opposant une photo dont ils ne comprennent absolument rien de l’histoire, je vous informe que j’ai été membre de la rébellion ivoirienne dont j’ai bien porté, sans fard, la revendication centrale, à savoir l’organisation d’une élection présidentielle équitable et transparente avec la participation de tous les citoyens ivoiriens éligibles.
Sur cette photo, je suis aux côtés d’acteurs clés de la rébellion en Côte d’Ivoire. Je suis bien le civil, le plus grand en taille sur la photo. Pour la petite histoire, ces militaires sur la photo n’ont jamais été en conflit avec les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.
Pourquoi devrais-je me renier pour soutenir des putschistes incapables de protéger leurs pays et leurs peuples?
Non! Je ne me renierai pas pour soutenir des coups d’état en Afrique!
Non! Je ne me renierai pas pour soutenir le recrutement de mercenaires étrangers chargés de protéger ceux qui ont renversé des Présidents démocratiquement élus.
Non! Je ne soutiendrai pas ceux qui pensent qu’il faut renverser les institutions en Côte d’Ivoire, un pays qui a souffert de huit années de divisions, dont l’économie aurait pu être faite si la sagesse avait habité les décideurs de l’époque, qui à coût de milliards et coups de propagande étaient parvenus à diviser le pays en deux blocs.
Pour moi, depuis le consensus en Côte d’Ivoire pour la tenue de l’élection présidentielle en Octobre 2010, la page de la rébellion ivoirienne a été définitivement tournée. C’est pourquoi je suis et je demeure un partisan de l’alternance politique par voie électorale.
Alain LOBOGNON
Ancien ministre de la Jeunesse et des Sports
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