Quatre étudiants impliqués dans la bagarre rangée entre membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) ont été renvoyés mercredi 31 juillet 2024 devant le Tribunal correctionnel, pour y être jugés conformément à la loi, lors d’une audience prévue le 16 octobre 2024, indique un communiqué du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Yopougon, Kanga Yao, transmise à l’AIP, vendredi 2 août.
Cette information fait suite à un communiqué paru dans la presse et émanant de la FESCI qui fait état de ce que des étudiants auraient été injustement incarcérés et que les autorités judiciaires refuseraient de les mettre en liberté, et ce, en dépit des demandes incessantes de cette fédération.
Le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Yopougon a apporté des éclaircissements. Il relate que le 04 juin, aux environs de 21 h, une bagarre rangée a opposé des groupes d’étudiants armés de machettes et de gourdins se réclamant de la FESCI à Yopougon SIDECI, plus précisément au terminus du bus 40 de la SOTRA. Dépêchée sur les lieux, la police a réussi à interpeller quatre des protagonistes, dont deux étaient détenteurs de machettes.
Tous ces étudiants sont issus de l’Unité de formation et de recherche (UFR) des sciences économiques et de gestion. Les nommés V.A.G et G.I sont ceux trouvés en possession de machettes.
Déférés au parquet près le Tribunal de première instance de Yopougon, le 07 juin 2024, une information a été ouverte contre ces derniers pour les faits de troubles à l’ordre public et de détention illégale d’arme, faits prévus et punis par les articles 179 et 190 du Code pénal et 5 – 4° de la loi 98 – 749 du 23 décembre 1998 portant répression des infractions à la règlementation sur les armes, munitions et substances explosives. Ils ont tous été placés sous mandat de dépôt le même jour.
Au terme de l’information judiciaire, le juge d’instruction a retenu des charges suffisantes contre les mis en cause et les a renvoyés, suivant ordonnance en date du 16 juillet, devant le Tribunal correctionnel, pour y être jugés. Le jugement fixé au 31 juillet 2024 a fait l’objet d’un renvoi à l’audience du 16 octobre.
En tout état de cause, le Procureur de la République invite les uns et les autres à laisser la justice suivre son cours et à éviter de poser des actes de nature à troubler davantage l’ordre public.
(AIP)
tad/fmo
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